Avec une 15e position au classement, une série négative de matchs sans victoire et un entraîneur viré, l’Ettifaq est en train de sombrer dans les profondeurs du classement du championnat saoudien.
Mbolhi, dans sa cage, encaisse les bourdes commises par sa défense. Une faiblesse que reflètent les chiffres et les stats : 21 matches joués et 36 buts encaissés. Ce qui fait de la défense de l’Ettifaq la plus mauvaise du championnat, après celle d’Al Taawoun, qui a pris l’eau 38 fois.
36 buts ont donc visité la cage de l’Ettifaq, la plupart ont secoué les filets de Mbolhi, car ce dernier ne présente plus les garanties d’avant, celles qui faisaient de lui l’un des meilleurs gardiens d’Arabie saoudite. Il sauvait à lui seul l’équipe grâce à ses arrêts. Mais depuis quelques semaines, le gardien de l’EN n’a plus la même assurance.
Dans la continuité de la CAN ratée de l’EN, Mbolhi a des difficultés à s’imposer. Les plus optimistes affirment qu’il ne s’agit que d’un passage à vide sans le moindre danger, car Rais nous a habitués a mieux, et surtout à des retours en force après chaque baisse de forme. Ce qu’il a montré toutes ses expériences à travers les 3 continents qu’il a fréquentés dans sa carrière. Le point commun entre ses aventures, c’est bien son rendement assez stable en sélection.
En effet, Mbolhi a toujours su mettre en stand-by son aventure en club à chaque date FIFA pour se relever du bon pied sous le maillot de l’EN. C’est cela qui lui a permis de briller en sélection, chez les A ou même chez les A’. Lors de sa seule et unique aventure en coupe arabe au Qatar, Rais a décroché le Gant d’or du meilleur gardien, imposant le respect. Mais sa forme actuelle ne peut qu’inquiéter le staff des Verts, d’autant que ses concurrents ne se portent pas bien, notamment Oukidja relégué au rang de remplaçant à Metz.
A moins de 3 semaines du coup d’envoi du stage de mars, Mbolhi joue régulièrement, mais encaisse autant. Ce qui n’aide guère le moral à demeurer au beau fixe. Il aura 3 autres matches à jouer, peut-être quelques-uns sous les ordres d’un nouvel entraîneur. Soit l’occasion de redresser la barre avant de rejoindre la sélection.
Après 12 ans dans les bois de l’EN et 87 matches, dont 37 qu’il a réussis en gardant sa cage inviolée, Mbolhi a atteint une étape cruciale de son aventure internationale. Avec plusieurs autres éléments, il pourrait raccrocher après la Coupe du monde au Qatar. Cela rend le match de mars plus qu’important pour lui tout comme la sélection. Il a une dette envers le public et aura une lourde responsabilité à assumer les 25 et 29 mars prochain.
- M. A.