Les propos xénophobes et racistes à l’encontre de l’attaquant algérien, Youcef Belaïli, ne semblent pas assez graves pour sanctionner lourdement le club de Reims face à qui le joueur de Brest a été victime d’insultes racistes. Malgré les rapports des deux clubs qui ont dénoncés ces comportements, la LFP a décidé de donner une toute petite tapette insignifiante en sanctionnant le club de Reims par une fermeture avec sursis d’une petite partie des tribunes pour un match. «Après lecture du rapport d’instruction en présence des deux clubs, la Commission prononce une fermeture pour un match avec sursis du bloc 14 de la tribune Meano du stade Auguste Delaune» a indiqué la Commission de discipline de la Ligue de football française. Bien que des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrant les propos choquants d’une partie des supporters, cette sanction dont on ne voit que le nom montre une certaine indulgence envers un club habitué à de meilleures comportements. Pour la LFP, c’est un acte isolé qui ne représente pas le Stade Rémois, mais qui démontre d’un autre angle de vue une certaine haine de l’autre qui monte et qui affecte de plus en plus le monde du sport. Certes les supporters rémois sont avertis et un nouvel écart pourrait leur couter de plus lourdes sanctions, mais prononcer d’aussi légères condamnations pour des termes employés aussi graves risque de laisser le phénomène se répéter, pas forcément à Reims mais dans d’autres stades.