Le grand rendez-vous de ce mois de mars pour l’EN approche, et les préparatifs avancent dans le bon sens pour la sélection.
L’annonce des arbitres qui dirigeront les deux parties aller et retour ont complété le décor, il ne reste plus à Belmadi que de choisir son groupe qui fera le voyage le 21 de ce mois vers la Guinée équatoriale pour préparer le match contre les Lions.
Entre-temps, on suit tout ce qui a un lien avec l’adversaire, même si du côté de la Fecafoot, on fait le maximum pour ne pas fuiter les informations, et en parallèle on tente par tous les moyens de récolter des informations concernant la préparation des Verts. Comme on vous l’expliquait récemment dans l’un de nos articles, et en même temps, on essaye de faire mal aux Verts et ce quel que soit le moyen.
La dernière décision du Cameroun nous vient du Tchad, puisque la fédération locale a saisi ses voisins du Sud pour leur permettre de recevoir la Gambie ce mois de mars sur la pelouse du stade Japoma.
Comme on le sait, les équipes aux indices FIFA les plus faibles devront gagner lors du tour préliminaire de la CAN pour aspirer prendre part aux éliminatoires de la CAN en Côte d’Ivoire, le Tchad en fait partie, et le tirage effectué le 21 janvier dernier a Douala les a mis face à la Gambie de Tom Saintfiet, et comme au Tchad les stades ne sont pas homologués, c’est au Cameroun que la partie aller va avoir lieu, avant un match retour, qui, lui, est programmé au stade d’Agadir au Maroc.
Pelouse
Seulement, ce match aura lieu au stade Japoma de Douala le 23 mars, soit 48h avant le match de l’EN, c’est ce qui a été annoncé par la partie tchadienne, cela intrigue à plus d’un titre, car, contrairement à la FAF qui est en train de faire des pieds et des mains pour préparer la pelouse de Tchaker pour être au rendez-vous, du côté camerounais l’intérêt pour l’état de la pelouse n’est pas si grand, on fait tout ce qui est possible pour rendre la mission des Verts délicate, et leur rappeler leur cauchemar vécu en janvier dernier, car si la FIFA exige que les pelouses de ce dernier tour qualificatif à sa compétition phare soient en bon état et conforme à ses critères, il n’en demeure pas moins que le Cameroun fait tout pour la rendre lourde et abimée, de façon à ce qu’elle handicape l’EN et freine son jeu fait d’accélérations et de passes courtes et rapides.
Lors de sa dernière sortie médiatique, Belmadi a été clair : «Si on m’avait donné le choix, moi j’ai envie de jouer sur une belle pelouse, sur une pelouse praticable. Il me semble qu’eux aussi ils ont les joueurs pour. Mais ils ont jugé que… Si la pelouse est bien… Il n’y a pas d’histoire de traumatisme. On est traumatisés par la pelouse, le côté catastrophique de cette pelouse. Ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent, elle était catastrophique. Mais le stade, la ville, je ne suis pas un touriste moi, je ne viens pas à Douala pour visiter, il n’y a pas de monstre là-bas, juste donnez-nous un truc pour pouvoir jouer au football ! Et ça, ça ne fait que décupler notre envie d’aller faire un gros match là-bas.» Un souhait affiché qui donne à réfléchir à la FECAFOOT, et qui se voit offrir l’occasion de contrarier Belmadi, une fois de plus.
L’EN devrait donc s’entraîner sur la pelouse principale de Japoma le soir de son arrivée à Douala, le 24 mars prochain, sur un terrain qui aura abrité un match la veille, ce n’est qu’à ce moment-là d’ailleurs que Belmadi et ses joueurs vont découvrir l’état de ce terrain où ils joueront le lendemain, cela pourrait entraîner des changements de stratégie, même si le coach n’est pas obligé de s’aventurer lors de cette première manche.
Alors que la bataille de l’arbitrage ne fait que commencer, à travers la pression qu’essaye la FAF d’exercer, voilà un souci de trop à gérer pour l’EN, en attendant d’autres peut-être d’ici la date de ce choc où tous les coups semblent permis, afin d’atteindre l’objectif suprême, à savoir la Coupe du monde 2022 au Qatar.
- M. A.