Après l’humiliante élimination à la CAN en janvier dernier, pour justifier cet échec on avait parlé du mauvais état de la pelouse de Japoma, de contaminations de nombreux joueurs à la Covid-19… Etc. Des arguments sortis quelques semaines avant le départ à la CAN lorsque l’EN avait failli se faire éliminer par le Burkina Faso à Blida, là aussi on a parlé du piteux état de la pelouse de Mustapha-Tchaker, que dire alors de la cruelle élimination d’hier, cette fois tous les ingrédients y étaient : une victoire à l’aller, une pelouse de Tchaker refaite, un public acquis à sa cause. A la grande déception des Algériens, on n’a pas réussi à se qualifier à la Coupe du monde.
Amara doit jeter l’éponge
Après un tel échec, des têtes vont tomber. Le premier à plier bagage doit être le président de la FAF Amara Charaf-Eddine qui en tant que premier responsable du football national, son incapacité à réagir devant tant de scandales qui secouent le football national et cela à tous les échelons pas uniquement la L1, que ce soit dans les divisions inférieures et dans les compétitions de jeunes, le football chez nous meurt à petit feu ! Jusqu’à présent, l’EN de Belmadi était l’arbre qui cachait la forêt.
Une révolution s’impose
En France quand le but du Bulgare Emil Kostadinov à la dernière minute du match en novembre 1993 avait privé les Bleus de la Coupe du monde américain, les décideurs du football français ont provoqué une grande révolution en installant une direction technique national (DTN) composée de compétences avérées, quelques années après, cette révolution a donné ses fruits avec la résurrection de l’équipe de France qui remportera de nombreux titres pas uniquement les A puisque dans les sélections de jeunes, les Français ont fait de très bons résultats également, d’où l’émergence de jeunes talents formés au pays. Au point que depuis on parle de la formation à la…française tellement qu’elle est devenue une véritable référence dans le monde. Les décideurs en Algérie doivent s’inspirer du modèle français en mettant fin au bricolage, le vent du changement, on l’espère, va enfin souffler dans le football algérien qui a touché le fond durant ce premier trimestre de 2022 à travers son équipe nationale mais qui en réalité est gangréné à tous les niveaux.
M.S