- A partir du match de l’Ouganda dans la capitale de l’Ouest
- Oran était en ballotage avec le 5-Juillet
Dans l’une de nos précédentes éditions, on vous annonçait que les matches de l’EN, à partir du mois de juin prochain, se joueraient au stade du 5-Juillet ou dans le nouveau stade d’Oran, finalement c’est ce dernier qui a été choisi.
En effet, la Fédération algérienne de football a annoncé hier, en début d’après-midi, que l’EN allait jouer les éliminatoires de la CAN 2023 sur la pelouse du nouveau complexe de Bir El-Djir à Oran et, ce, dès le mois de juin, date de son premier match contre l’Ouganda.
La fermeture du stade Tchaker étant imminente, dans le but de le préparer pour le CHAN, l’EN se devait d’aller se produire ailleurs, et comme il n’y a pas 36 milles choix pour le moment, c’était soit le stade du 5-Juillet soit Oran et son nouveau joyau de Bir El-Djir. En fin de compté, c’est le nouveau oranais qui a été retenu. Il faut dire que depuis le début, les observateurs s’attendaient un petit peu à cette décision : «Dès que les qualifications pour la coupe du Monde seront terminées, nous irons jouer au Stade d’Oran. C’est notre souhait, même si des choses qui me dépassent sont à régler», avait déclaré le premier responsable de la barre technique des Fennecs en novembre dernier avant d’ajouter : «Le Stade d’Oran est le plus disponible parce qu’il accueillera les Jeux Méditerranéens. Je crois qu’il n’y aura que 2 dates FIFA avant la coupe du Monde, mais si on peut jouer une fois là-bas, ce serait bien d’aller à l’Ouest de notre pays.»
Belmadi se voyait déjà en coupe du monde, il établissait son programme autour de ce rêve, finalement la FAF s’est retrouvée dans l’obligation d’improviser dans d’autres conditions et avec un autre but. Il y avait l’option du 5-Juillet, plus proche du CTN et offrant toutes les commodités pour les supporters et les médias, finalement le «fantôme» de ce stade a eu raison de l’EN. Il semble que la pression unique du public du vieux stade algérois fait encore peur, d’où la décision de s’éloigner vers l’Ouest du pays et changer de décor, de ville. Même si le stade d’Oran est beau et plus confortable, certains trouvent qu’il n’est pas très avantageux quand il s’agit de mettre la pression sur l’adversaire, notamment parce que les tribunes sont très loin du terrain, ce qui empêche le public de peser sur l’adversaire.
Et Sidi Moussa ?
La FAF n’a pas donné des détails sur l’utilisation du stade d’Oran par l’EN, on sait seulement qu’elle va s’y produire. Mais où elle va se préparer ? Effectuera-t-elle ses stages au CTN et prendre l’avion en direction d’Oran à la veille de chaque match ? Ou optera-t-elle pour les vieilles astuces, pas très convenables, à l’image des mises au vert dans des hôtels ?
Une autre option s’offre, celle du centre de préparation de la FAF à Tlemcen, qui n’est pas loin d’être livré, mais cette option ne semble pas convenir, notamment sa situation sur les hauteurs de Lalla Setti, ce qui veut dire qu’il faudra au minimum 2h de temps à chaque fois pour rallier Oran et jouer le match, une organisation qui ne peut pas répondre aux besoins de la sélection.
- M. A.