Réserves sur la RDC U23 : La FAF toujours optimiste

Comme on le sait, la FAF croit toujours à un miracle et une qualification de la sélection algérienne U23 au dernier tour qualificatif à la CAN de la catégorie.

Un petit rappel des faits s’impose : en dépit de l’élimination sur le terrain contre la RDC malgré une victoire 3-1 à Sétif, la Fédération algérienne de football avait adressé un courrier à la CAF pour lui rappeler que la RDC n’avait pas le droit de prendre part à ces éliminations se basant sur un document confirmant la suspension du Congo, interdit de participer à 2 éditions de suite par la CAF. Les faits remontent aux éliminatoires de la dernière CAN plus exactement à un match entre cette même RDC et le Maroc, ce jour-là les Congolais ont aligné un joueur inéligible à savoir Arsène Zola Kiaku, ce qui a poussé les Marocains à introduire des réserves, qui se sont avérées fructueuses, puisque le 24 avril 2019, la FECOFA a été destinataire d’une décision du jury disciplinaire de la CAF lui annonçant sa disqualification à la suite de cette erreur administrative, mais ce n’est pas tout, puisque la CAF a aussi décidé de suspendre cette sélection de l’édition suivante de la même compétition, et c’est cela qui intéresse le plus la partie algérienne, d’où ces réserves introduites par la FAF et qui semblent perturber à plus d’un titre l’instance africaine. Selon les dernières informations en notre possession, la FAF ne compte pas baisser les bras, et ce malgré un comportement suspect de la CAF, la confédération temporise et n’a toujours pas répondu au rappel de la FAF, ce qui a poussé cette dernière, d’ailleurs, à rédiger un nouveau rappel, un 2e, histoire de faire bouger les choses et dire à la CAF que la FAF a toutes les preuves que cette sanction infligée il y a 3 ans à la FECOFA n’a pas été annulée. Il est utile de rappeler que le SG de la FAF Mounir Debichi avait affirmé dans une déclaration récente que la FAF est sûre de sa position et qu’elle va insister pour faire valoir son droit. «La FAF a introduit des réserves, sur la participation de la sélection congolaise, suspendue pour cette édition, ça a parlé d’édition, donc qu’ils jouent ou pas face à l’Ethiopie ou face à nous, on reste concentrés sur l’édition. » et de poursuivre: « Nous allons puiser dans tous nos droits réglementaires», a-t-il menacé.

 

Un émissaire au Caire pour presser

Pour l’instant, la CAF, à l’instar des confédérations du monde entier, est en stand-by pour cause du déroulement de la Coupe du monde, cela expliquerait ce retard qui peut aussi être expliqué par le temps assez long qui reste avant la prochaine échéance, à savoir le mois de mars, mais cela laisse aussi le temps à la RDC de préparer des armes ca, même si la FAF affirme s’être suffisamment renseignée sur la nature de la suspension de l’époque et l’absence d’un quelconque recours, il n’en demeure pas moins que la théorie de la magouille reste valable, surtout que l’actuel SG de la CAF, le Suisse Véron Mosengo-Omba, est d’origine congolaise, et pourrait voler au secours des siens pour contourner cette démarche de la FAF.

En tout cas, du côté de la FAF, on reste sereins et on veut presser, d’ailleurs on compte bientôt envoyer un émissaire au Caire, pour mettre la pression, entre-temps, le sélectionneur national Ould-Ali est resté mobilisé, et se prépare à accueillir une bonne nouvelle et relancer le processus de la préparation du prochain tour, et le match prévu face au Ghana, avec toujours comme objectif, d’aller à la CAN au Maroc et, surtout, décrocher une place pour les JO de Paris.

S.M.A

 

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