Lors de sa dernière sortie médiatique, le sélectionneur national a affirmé qu’au prochain stage, il y aura de nouvelles têtes dans le groupe.
On connaît déjà les noms de certains parmi eux, en l’occurrence les binationaux Ait Nouri, Aouar et Chaibi. Mais pour redonner un nouveau souffle à la sélection, le grand architecte du retour au premier plan de l’EN avec la consécration à la CAN 2019, qui reste à ce jour l’un de ses plus grands exploits avec aussi l’historique série de 35 rencontres sans défaite, Djamel Belmadi et son staff ont constaté un laisser-aller chez certains joueurs. A travers leur comportement inadmissible, ils portent préjudice à l’ambiance du groupe ; cela se répercute négativement sur les prestations de l’équipe qui est sur le déclin depuis un bon moment.
Finis les écarts de discipline !
Pensant qu’avec les mauvais résultats, la position de leur entraîneur s’est fragilisée et qu’il n’a plus cette autorité qui lui a permis de réaliser des merveilles durant les trois premières années de son bail à la tête du staff technique, certains (pas tous) se trompent lourdement. En effet, après avoir ménagé le chou et la chèvre, Belmadi promet de réinstaurer la discipline de fer qui l’a aidé à s’imposer et faire mieux que ses prédécesseurs au poste. Quand Said Benrahma vient au dernier stage avec les cheveux teints en blond, alors qu’il sait très bien que cela déplaît au coach, le lendemain, l’attaquant de West Ham a certes changé la couleur de ses cheveux (noir), mais pour certains, se présenter au stage avec des cheveux teintés est une sorte d’affront envers l’entraîneur. Le stage précédent qui a eu lieu en septembre à Oran à l’hôtel AZ où l’EN a séjourné, des proches de joueurs vivaient pratiquement avec le groupe. Ce qui a perturbé la concentration de l’équipe. L’ayant constaté, le coach national a décidé que le déplacement dans la capitale de l’Ouest se fasse le jour du match face au Mali pour éviter que son groupe soit perturbé par des intrus qui investissent le lieu de séjour de l’équipe.
Un joueur pointé du doigt
Pour les derniers regroupements des Verts, un joueur sous le couvert de l’anonymat dira : « On aura tout vu lors du stage de septembre à Oran. Les amis d’un joueur, dont on va taire le nom, lors d’une séance d’entraînement au stade Hadefi-Miloud, étaient sur le bord du terrain en train de jongler avec le ballon. Les joueurs n’en croyaient pas leurs yeux en étant témoins de cette scène qu’on ne voit nulle part. Pour le groupe, si Belmadi continue à fermer les yeux sur le comportement non professionnel de cet élément, même s’il fait partie des cadres, faut-il le préciser, c’est l’ambiance du groupe qui risque de pendre un coup et l’EN continuera à manger son pain noir.
Le sondage, ça n’existe pas chez nous
Dans nos précédentes éditions, on a rapporté que la majorité écrasante des Algériens croient en Djamel Belmadi pour aider la sélection nationale à rebondir dès les prochaines échéances. Évidemment, il y a toujours chez nous des philosophes qui ont un avis tout à fait contraire. Certains préconisent la solution d’organiser un sondage pour vérifier si réellement le coach national a conservé le crédit que lui accordent les Algériens qui ont fait de lui, après le sacre de 2019, un dieu vivant. La question qu’on se pose est la suivante : est-ce les résultats d’un sondage sont crédibles ? Franchement, on ne le pense pas, on a remarqué sur les chaînes privées que les personnes qui participent au sondage sont souvent triés sur le volet. Par conséquent, on ne peut faire la différence entre les pro et anti-Belmadi. Ceux qui donnent leur avis sur tout doivent savoir qu’un sondage, ça n’existe pas chez nous encore.
- S.