Après une année 2022 très compliquée avec deux échecs retentissants à la CAN 2021 et surtout le séisme provoqué par l’élimination en Coupe du monde, à quelques secondes de la fin d’un match retour contre le Cameroun de triste mémoire pour les Algériens, une nouvelle année débute.
Le plus grand vœu des amoureux d’El Khadra est de voir leurs favoris rayonner à nouveau comme ils le firent avec brio durant trois années avant ce maudit 2022.
CAN 2024 : chercher la qualification dès le mois de mars
La prochaine fenêtre FIFA est prévue au mois de mars, qui coïncide avec la reprise des éliminatoires de la CAN 2024. Il faut souligner qu’on ne retiendra pas de 2022 que les deux cuisants échecs. En effet, après, l’EN s’est remise en juin dans le bain avec le début des éliminatoires de la CAN 2024 de Côte d’Ivoire. Avec deux victoires importantes aux dépens de l’Ouganda à Alger et de la Tanzanie à Dar Es-Salem, l’EN pourrait composter son ticket qualificatif dès le mois de mars. Pour ce faire, il suffit de battre le Niger qu’on recevra à la maison avant de jouer quelques jours après la rencontre retour sur une domiciliation à déterminer (le Niger a reçu la Tanzanie au Bénin. Les deux matches qui restent dans ces éliminatoires, à savoir le déplacement à Kampala pour défier l’Ouganda et la réception de la Tanzanie, sont prévus au mois de juin. A noter qu’aucune rencontre amicale n’est programmée durant le premier semestre de l’année 2023 faute de dates FIFA disponibles.
Les promesses de Belmadi
L’EN a fini 2022 par deux résultats négatifs, heureusement lors des rencontres amicales (nul à Oran contre le Mali (1/1) et défaite contre la Suède à Malmö (2/0) après un semblant de regain de santé en juin dernier. Après ces deux contre-performances, Djamel Belmadi s’est enfin rendu à l’évidence que des éléments sur lesquels il s’est appuyé pendant quatre ans, pour remettre l’EN sur le toit de l’Afrique, ont perdu de leur verve, pour ne pas dire qu’ils sont en fin de cycle. Dès la fin de la rencontre amicale à Malmö, le driver national a été clair en déclarant que des joueurs seront écartés au prochain stage (mars) et d’ouvrir la porte à d’autres joueurs, notamment des binationaux. Pris au mot par l’opinion sportive en Algérie, contesté par certains cercles, Djamel Belmadi est conscient que pour la première fois depuis qu’il est sur le banc de l’EN, il ne doit pas se tromper de choix. Faute de quoi, il perdrait de son crédit auprès des supporters de l’EN qui l’ont épargné après les deux cuisants échecs en 2022. Mais ils ne pourront le soutenir éternellement si jamais l’EN ne se rebiffe pas en cette nouvelle année. Djamel Belmadi est prévenu.
- S.