Belmadi et la sélection, c’est reparti pour 4 nouvelles années. L’information a été donnée hier par le président de la FAF Djahid Zefizef dans une interview accordée à la radio nationale.

Alors que la rue attendait des nouvelles du bail du sélectionneur, finalement, l’intéressé a signé un avenant en prolongeant de 4 années son contrat. Le sélectionneur est donc reconduit jusqu’en 2026 avec quasiment les mêmes termes que le premier, le même salaire et un droit d’évaluation de son travail après chacune des deux CAN prochaines. « J’ai dit que Belmadi est avec nous jusqu’en 2026, il a bel et bien signé son avenant qui prolonge son contrat jusqu’en 2026. Lui et son staff, à chaque prochaine Coupe d’Afrique, on fera l’évaluation nécessaire ; on n’ira pas à la CAN pour la figuration », a annoncé Zefizef.

«Il a le salaire qu’il mérite »

Le premier responsable du football algérien reconnaît qu’il suit ce qui se dit dans la presse, il a donc eu vent de la campagne qui vise son entraîneur. Mais il continue de le soutenir en affirmant que le salaire que perçoit l’entraîneur est correct  : « Le coach est évalué par l’employeur, si on considère que l’EN est un centre comptable, c’est le plus rentable de la FAF. Je considère que Belmadi perçoit son salaire, il n’est ni sous-évalué ni surévalué ; il est évalué par son employeur, et cette évaluation est très objective. Quant à ceux qui l’attaquent, ça reste des opinions qu’on respecte. J’ai une feuille de route, le coach est concentré, on a des objectifs, on ne va pas se focaliser sur des opinions ; on les respecte, point à la ligne. On se parle souvent, il est concentré sur son travail, il est sûr de ce qu’il fait, mais il écoute ce qui se passe autour. Je n’ai pas eu l’impression qu’il est touché », conclut-il.

1. M. A.

CAN 2025

«On n’arrête pas notre campagne, mais.. »

Le président de la FAF Djahid Zefizef a évoqué le dossier de candidature de notre pays pour l’organisation de la CAN 2025.  Zefizef pense que vu ce qu’il a constaté à travers sa présence durant plusieurs éditions de la CAN, notre pays est largement en mesure de l’organiser. Il pense que le CHAN sera une opportunité pour montrer ses capacités : «La meilleure démonstration, c’est de dérouler les choses, l’aspect théorique n’a jamais abouti à quelque chose. Moi en tant que chef de délégation algérienne dans plusieurs CAN, ce que j’ai vu maintenant en Algérie, on peut organiser une CAN à l’aise.»

«Montrer que l’Algérie est prête »

Le président de la FAF a retracé le parcours de l’instance qui a eu l’honneur de déposer le dossier avec tous les atouts pouvant faire basculer la balance en notre faveur. Il affirme que le travail de lobbying ne s’est pas arrêté : « La campagne ne s’arrête pas, on doit toujours être au côté de nos amis et frères présidents du continent et montrer que l’Algérie est toujours prête.»

«Ce n’est pas un axe de développement du football »

En dépit de tout ce qui va être mis en œuvre pour assurer cette CAN chez nous, Zefizef n’écarte pas un échec. Il pense que si cela arrive, ça ne sera pas la fin du monde, et rappelle que ce n’est pas un axe de développement du football : « Si on n’arrive pas à l’avoir, ce n’est pas la fin du monde. L’organisation de la CAN n’est pas un axe de développement du football, il faut le rappeler. On peut l’avoir, on peut ne pas l’avoir. De grandes nations ont soumissionné ; le Nigeria est une grande nation de football, c’est un grand pays aussi, il est en course.»

1. M. A.