Après plus de 3 mois après le match retour du 2e tour qualificatif à la CAN des U23 entre l’Algérie et le Congo, qui a vu le Congo se qualifier sur le terrain grâce à son 4-1 décroché au Stade- des-Martyres de Kinshasa avant de perdre 3-1 à Sétif, l’identité du pays qualifié à la CAN des U23 n’est toujours pas connue.
En effet, comme on le sait, l’Algérie a introduit une réclamation au niveau de la CAF, afin d’avoir gain de cause, les Congolais ayant été suspendus pour 2 éditions en 2019, ce qui devrait les priver de la CAN 2023 au Maroc, mais la CAF n’a rien fait pour le leur rappeler, ce qui a permis aux Congolais de jouer normalement les éliminatoires. La FAF via son secrétariat général avait saisi la confédération, plus de 2 fois, mais aucune réponse n’a été rendue, définitivement, la confédération s’est contentée de dire qu’elle a reçu les réclamations, et qu’elle allait y jeter un œil, mais après plus de 3 mois d’attente, la FAF n’a encore rien reçu.
Cela intervient au moment où des bruits de couloirs avaient laissé entendre que la FECOFA a reçu une notification de la part de la CAF, qui leur annonce la terrible nouvelle de leur élimination de la course à la CAN, à cause de l’erreur commise durant les éliminatoires de la CAN 2019 de la même catégorie, ils sont interdits de jouer 2 CAN de suite, mais cela a échappé à la CAF, d’ailleurs c’est pour cette raison peut-être qu’ils n’ont toujours pas communiqué à la FAF leur décision, des échos durant le CHAN, avaient laissé croire que la décision, favorable aux Verts, était imminente, mais au final, le tournoi a pris fin depuis presque 2 semaines, et il n’y a toujours pas de décision dans le sens espéré par la FAF, pourtant, la date FIFA du mois de mars, qui verra la confédération faire jouer le dernier tour des éliminatoires n’est pas loin, ça sera le 20 mars prochain, une date qui se rapproche à grandes enjambées, c’est dire qu’il ne reste pas assez de temps à la fédération et au staff technique aussi pour préparer la suite du parcours, si la réponse s’avère positive. Du côté de la FAF on s’impatiente, d’ailleurs on croit savoir que le secrétariat général compte écrire une énième fois à son homologue de la CAF, l’objectif cette fois sera d’arracher la réponse officielle, d’autant plus que les décideurs ne peuvent pas nier l’erreur commise par le secrétariat général de la CAF, présidé par le Suisse d’origine congolaise Véron Mosengo-Omba, la FAF à travers son SG Mounir Debichi avait même menacé d’aller au TAS s’il le faut pour recouvrer nos droits. Malgré plusieurs rappels envoyés au siège de la CAF au Caire, la réponse n’est pas encore arrivée, cela a intrigué plus d’un au point d’émettre des doutes concernant les intentions du SG de la CAF, contrarié par cette affaire lui qui doit digérer une erreur de son département et qui coûterait une élimination de son pays d’origine de la course à la CAN qui à son tour sera qualificative aux JO de Paris 2024. Notons que le qualifié au 3e tour affrontera en aller et retour le mois de mars prochain, la formation du Ghana.
S.M.A