Parmi les bonnes pioches de la sélection du mois de mars dernier, l’excellent joueur du Toulouse FC Fares Chaibi.
Incorporé en tant que milieu à Baraki, ce qui a étonné plus d’un du moment qu’on l’a plus vu dans des rôles offensifs en club, il a fini par retrouver ce poste d’attaquant de couloir à Tunis contre la même sélection. Ce qui a agréablement surpris les observateurs, c’est sa réussite à joindre les deux bouts. Il a fourni deux belles prestations dans deux registres différents, ce qui lui a valu les félicitations de son entraîneur et la reconnaissance du public.
En langage de chiffres, Chaibi a joué 20 minutes au milieu et 90 minutes en ailier. En un temps record, il a validé son intégration dans les plans de Belmadi. Il fait partie de la belle génération qui essayera de relever le défi les 3 prochaines années en jouant 2 CAN et une Coupe du monde, si l’EN arrive bien sûr à se qualifier.
Dans une semaine, le stage du mois de juin va débuter, la sélection et le staff vont relever un nouveau défi, car après la qualification décrochée en mars, il sera question de mettre en application un programme, de faire des tests. Tout en essayant de préserver l’équilibre de l’équipe, l’absence de Bennacer, dont on parlait hier, perturbe ce programme, car le coach va chercher un substitut à son registre. Pas facile lorsqu’on sait que ‘’Isma’’ avait en main les clés du jeu et du milieu de la sélection. Mais après le dernier stage, le hasard a voulu que Belmadi mette la main sur Chaibi. Il s’agit du premier élément dont la façon de jouer s’est rapprochée de celle de Bennacer. Certes, chacun a ses caractéristiques, sa générosité dans le jeu, mais pour Belmadi, Chaibi constitue une solution dans ce poste sensible du milieu, comme il l’a si bien montré à Baraki en l’espace de 20 minutes.
Belaili et Abdelli
Seulement, lors du stage de ce mois de juin, les défections sont multiples, à l’image de celle de Belaili. L’enfant d’Oran laissera un grand vide qu’il sera difficile de combler sur le flanc gauche de l’attaque. C’est d’ailleurs la raison de la convocation de Benrahma. Un retour qui ne serait peut-être pas intervenu si Belaili était là. Le coach a donc refait appel au Hammer. Reste à savoir s’il aura l’occasion de jouer. Une énième occasion en 8 ans de présence en sélection et presque pas d’efficacité. Pour cela, la bataille s’annonce rude entre lui et Chaibi, le Toulousain étant très à l’aise dans ce poste aussi. Sa polyvalence donne deux options à Belmadi qui aura à choisir dans quel rôle il veut le voir évoluer. La composition de la liste du prochain stage, où de nouvelles têtes ont fait leur apparition, laisse planer le suspense. Belmadi a plus d’une carte a jouer. L’arrivée de Himed Abdelli dans les plans du sélectionneur laisse croire qu’il a de fortes chances d’être le remplaçant de Bennacer d’autant plus qu’avec son club, à Angers, il évolue aux côtés de Bentaleb. Cela a donné des idées à Belmadi. Une manière de prendre un raccourci en prévision de la CAN en Côte d’Ivoire. Les pronostics de guérison, avant le rendez-vous africain pour Bennacer, ne sont pas rassurants. Ce qui pousserait le coach national à revoir ses plans, à commencer par travailler sur un nouveau milieu composé de Bentaleb, d’Aouar et de Himed ou de Chaibi. A l’heure actuelle, ce sont les options les plus plausibles, on en saura plus dès le début du stage le 12 juin prochain.
- M. A.
Les Verts à Douala la veille du match
L’équipe nationale entame, dans une semaine, son stage de juin. La FAF a déjà tout préparé en prévision du voyage au Cameroun et le retour vers Annaba. En effet, la programmation de la rencontre de l’EN, dans une ville que l’équipe connaît bien, ne semble pas effrayer le staff même si cette ville s’appelle Douala. La victoire décrochée le 25 mars 2022 sur un but de Slimani a quelque peu fait baisser la tension. Belmadi pense qu’un 2e succès de suite dans ce stade de Japoma est possible. D’ailleurs, des émissaires de la FAF ont rendu visite récemment à Douala pour préparer le séjour de l’EN. On avance que la sélection a opté pour Krystal Palace de Douala l’hébergement de l’équipe, le même établissement ayant accueilli les Verts avant le fameux match de Coupe du monde. La seule chose ayant changé depuis l’expédition des émissaires, c’est la date du déplacement, puisqu’on croit savoir qu’elle a été reportée de 24 heures.
Initialement prévue pour le 16 de ce mois, soit 48 heures avant le match, l’EN s’envolera au Cameroun le lendemain 17 juin. Elle aura une seule séance d’entraînement sur le terrain de la rencontre, avant de jouer le match le lendemain à 16h.
Annaba a une carte à jouer
Comme rapporté précédemment, l’EN retrouvera le pays après le match, son vol retour à Annaba étant prévue très tôt la matinée du 19 juin. Là aussi, tout a été préparé pour que l’EN soit hébergée dans un établissement calme. Les organisateurs bônois lui ont réservé l’hôtel militaire, qui a déjà accueilli d’autres sélections. Il sera donc le QG de l’EN en prévision du match prévu le 20 juin contre la Tunisie. La ville d’Annaba joue gros dans ce match, on accorde une grande importance à l’organisation, puisque après les carences enregistrées à Oran, les Annabis veulent gagner le cœur des joueurs et du sélectionneur de l’EN, afin de faire du 19-Mai l’un des terrains préférés de la sélection, appelée à disputer de nombreuses rencontres les années prochaines, à commencer par novembre et le lancement attendu des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
- M. A.