Stage de septembre : Les absents auront-ils tort ?

 

Le prochain stage de l’EN début septembre sera très important, car il précède les échéances qui attendent les Verts, à savoir les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 prévues au mois de novembre et, quelques semaines après, la phase finale de la CAN en Côte d’Ivoire (janvier 2024).

 

Avant d’entamer ces deux échéances, le sélectionneur national Djamel Belmadi est obligé de dégager l’équipe-type afin de mieux les négocier. Par conséquent, le stage du mois prochain sera l’ultime occasion pour opérer des changements dans l’équipe et, bien entendu, expérimenter d’autres systèmes de jeu. D’où la question concernant les joueurs qui vont rater ce stage, pour lequel on annonce la probable venue d’Amine Gouiri ainsi que d’autres nouvelles têtes. Admettons que ces derniers flambent sous le maillot national, il sera difficile de les écarter de la liste le stage d’après. Les grands perdants seront les joueurs qui, pour une raison ou une autre, étaient indisponibles au regroupement du mois prochain.

 

Les chômeurs jouent gros

A l’exception d’Ismail Bennacer qui, depuis son opération chirurgicale au printemps dernier, fait des efforts considérables pour revenir le plus tôt possible dans le but de ne pas rater la CAN 2024. Compétition où, à l’instar de ses coéquipiers en sélection nationale, il a une revanche à prendre après le fiasco de Douala. Les sacrifices consentis par le milieu de terrain du Milan AC sont très appréciés par Djamel Belmadi, qui le prendrait dans son groupe pour la campagne ivoirienne, même s’il n’est pas au top de sa forme, dit-on. En revanche pour les joueurs qui sont encore sans club, rater le stage de septembre pourrait leur coûter cher. Nous pensons à Youcef Belaili, Nabil Bentaleb, Haris Belkebla et Islam Slimani, car quand un joueur rate la préparation d’intersaison qui est obligatoire, il lui faudrait beaucoup de temps pour se mettre au diapason de ses autres coéquipiers qui ont beaucoup bossé pendant l’intersaison. A l’entame des échéances importantes, le coach national ne devrait s’appuyer que sur des joueurs au top physiquement et qui ne souffrent pas, d’autre part, du manque de compétition. Or, à moins d’un mois du regroupement, les joueurs cités sont toujours sans club. Evidemment, cela pose un problème pour le coach national. On pense notamment à Slimani et Belaili qui font partie de ses plans pour la reconquête de l’Afrique et qui ont toujours sa confiance. Il suffit que ce duo d’attaque se case dans un club pour qu’il soit rappelé le stage d’après. A moins que l’émergence de nouveaux talents n'oblige l’entraîneur national à se passer d’eux, laisse-t-on entendre.

  1. S.

 

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