Présent ce dimanche en conférence de presse, le sélectionneur national, Djamel Belmadi a évoqué plusieurs sujets importants qui concernent l’actualité de l’EN.
«Je ne peux pas retenir tout le monde au même poste»
« Si vous citez Belaïli et Brahimi, ils sont déjà en concurrence puisqu’ils jouent au même poste. Après, si vous rajoutez Amoura et Gouiri, alors dites-moi qui je prends d’entre eux ? Je ne peux pas retenir tout le monde au même poste. Brahimi est en forme, machaallah, mais si je le convoque, je dois sacrifier Amoura ou Gouiri. Alors, quand vous parlez du joueur, vous devez aussi dire : je préfère Brahimi à Gouiri ou à Amoura. Quand on cite Belaïli, on doit aussi citer Brahimi, Amoura, Gouiri ou encore Benrahma […] Quand on cite Sayoud, on le compare à Chaibi et Aouar. C’est ça une analyse honnête à mon avis.»
«La gestion du premier match face à la Somalie est importante»
«C'est important de démarrer avec de résultats positifs surtout pour la rencontre qui se jouera à domicile face à une modeste formation somalienne. Face au Mozambique, le match sera totalement différent, surtout face à une solide sélection africaine, en témoigne les résultats réalisés lors de la phase de qualifications à la CAN 2024. La phase de qualifications au Mondial constitue un mimi championnat de dix rencontres qui s'étalent sur une période de deux ans. La gestion du premier match est importante pour qu'on soit dans les meilleures conditions face au Mozambique.»
«La balle est dans le camp d’Adli»
«J’ai eu plusieurs discussions avec Adli depuis qu’il évoluait à Bordeaux. J’ai fait l’approche dans un domaine technique, avec l’explication du projet, il n’y a pas à faire plus que ça. Il n’a pas dit qu’il était disponible. Maintenant, la balle est dans son camp.»
«On est avec Atal sur cette affaire-là»
«Atal était dans une très bonne dynamique. On connait le problème de Youcef, notamment avec ses nombreuses blessures ces dernières années. On avait l’impression qu’il avait plus au moins réglé ce problème. Il était sur une dynamique de matchs en club et en équipe nationale aussi. On va dire que c’est un coup dur. C’est un problème qu’on va devoir le régler. On est avec lui sur cette affaire-là. Il faut aussi faire en sorte de ne pas pénaliser l’équipe.»
«Pour l'affaire Senhadji – Belaïd, nous avons été naïfs»
Le sélectionneur national, est revenu sur l’affaire des deux joueur binationaux, Yanis Senhadji et Rayan Belaïd, convoqués une première fois en sélections U20 avant de préférer rejoindre l’équipe espagnole: «Pour l'affaire Senhadji – Belaïd, nous avons été naïfs, notamment pour avoir publié la liste d’avance. Je ne suis pas sûr que ces joueurs aient été appelés en sélection si nous n'avions pas cherché à les retenir en équipe nationale. Sur le fond, notre démarche n'est pas mauvaise. Sur la forme, il y a eu de la maladresse. Je n'aime pas l'idée qu'on leur tire dessus, c'est simplement que ces joueurs avaient dit, d'après le DTN, qu'ils voulaient rejoindre l'EN.»
«On nous a présenté le Stade de Baraki comme étant celui de l’EN, mais…»
Le premier responsable de la barre tehcnique de l’EN s’est également exprimé sur l’état de la pelouse du stade Nelson Mandela de Baraki : «C’était prévu qu’on s’entraîne dessus mardi et la veille du match mercredi, mais ce n’est pas possible, au risque de l’endommager. Il n’est pas dans son état le plus adapté, je ne veux pas polémiquer mais on est dans la même situation que celle d’Annaba. On nous a présenté le Stade de Baraki comme étant celui de l'équipe nationale. Tous les pays en ont, nous on ne peut pas vraiment le dire, on n'y a joué qu'une fois.»
Adem O.