EN : José Peseiro, le bon profil

Dans moins de dix jours, la FAF dévoilera le nom du nouvel entraineur de l’équipe nationale. Depuis que l’instance fédérale a mis fin aux fonctions de Djamel Belmadi, chaque jour qui passe, de nouveaux noms de candidats potentiels pour lui succéder sont révélés, parmi ceux-là, celui de l’actuel sélectionneur du Nigeria José Peseiro.

A bientôt 64 ans, le technicien portugais a annoncé en pleine CAN qu’il quittait le poste de sélectionneur des Greens Eagles à la fin du tournoi africain. José Peseiro est un globe- trotter puisqu’il a entrainé plusieurs clubs dans le monde, le Sporting Lisbonne ainsi que d’autres clubs européens, du Golfe et en Afrique. En 2003-2004, il était l’adjoint au Real Madrid de Carlos Queiroz. Un entraineur qui fait partie, lui aussi, de la short-list de la FAF. Comme sélectionneur, il a drivé l’Arabie Saoudite (2009-2011), le Venezuela (2020-2021) avant de prendre les destinées techniques du Nigeria, une sélection qu’il quittera le 15 février, soit trois jours après la finale de la CAN 2023. Si José Peseiro a fait cette annonce, certainement qu’il a sous le coude une offre plus intéressante.

 

Coïncidence

Alors que du côté de la FAF on reste motus et bouche cousue, pour ce qui est du nom du futur entraineur, bien qu’une commission chargée d’examiner les candidatures a été installée cette semaine, la FAF aurait sans doute un nom préféré mais pour des raisons évidentes, elle garde au secret le nom du successeur de Djamel Belmadi, cependant elle a fixé comme ultime délai pour annoncer l’heureux candidat au 15 février. Or la coïncidence fait que José Peseiro a, lui aussi, annoncé qu’il met à cette date fin à son aventure avec la sélection nigériane, et ce, quelle que soit l’issue finale de la CAN 2023, d’où les rumeurs sur le choix de la FAF qui sera porté sur le coach portugais qui parle, a-t-on appris, le français, un critère exigé par la FAF chez les candidats pressentis pour entrainer les Verts.

 

Il perçoit 60.000 euros

Les nouveaux locataires du siège de Dely Ibrahim promettent de nombreux changements, pas seulement dans la politique de travail mais également dans la gestion financière, afin d’équilibrer les comptes de la FAF  ruinés par une mauvaise gestion des prédécesseurs de Walid Sadi, qui d’ailleurs a été clair avec les agents qui lui ont proposé leurs entraineurs. «On ne dépassera pas le seuil des 150.000 euros», avait prévenu le président de la FAF. Toutefois, à chaque entraineur sa valeur marchande. Pour José Peseiro, on sait qu’il perçoit un salaire de 60.000 euros par mois, et si jamais sa candidature est validée, nul doute que la FAF, pour l’attirer, lui proposera un salaire plus élevé, puis avec l’excellent parcours qu’il accomplit avec les Greens Eagles, sa cote va bien sûr augmenter. En se basant sur le rapport qualité-prix, José Peseiro présente autant d’atouts en sa faveur à comparer avec les autres candidats, doit-on le reconnaitre.

  1. S.

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