EN : Peseiro donne son accord de principe à Sadi

De 29 à 11, puis à 6 et enfin à 3, la short-list des entraîneurs capables de driver la sélection en succession de Djamel Belmadi est enfin connue.

La liste définitive sélectionnée par la commission ad hoc est composée de 3 noms tous connus et déjà cités dans les medias, il s’agit des deux Portugais Peseiro et Queiroz ainsi que du Bosniaque Vladimir Petkovic. Pas de Vahid, ni de Broos et encore moins de Cissé dont les noms ont tous transité par les bureaux de la FAF à Dely Ibrahim. Ce sont finalement les 3 noms cités plus haut qui ont glané un maximum de points, après avoir été passés aux détecteurs de compatibilité avec les critères arrêtés précédemment. L’âge a donc joué un rôle et continuera à le jouer, puisque les choses ne vont pas s’arrêter là. La FAF a déjà fait des offres aux 3 intéressés, histoire d’attendre un retour, avant de trancher, mais les signaux semblent déjà au vert avec un nom, qu’on vous a déjà présenté comme le préféré du boss à savoir José Peseiro. Le technicien portugais de 63 ans se trouve donc en pole position pour succéder à Djamel Belmadi à la tête de l'équipe nationale de football.

Plan A

Aprés avoir mené les Super Eagles du Nigeria à la finale de la CAN-2023 malgré une défaite dimanche soir face à la Côte d'Ivoire (1-2), Peseiro figure en tête de la short-list établie par une commission ad hoc, qui comprend également les noms de son compatriote Carlos Queiroz (70 ans) et le Bosniaque Vladimir Petkovic (60 ans), 3 profils qui se rapprochent les uns des autres, mais au vu du facteur décisif de l’âge la balance a penché en direction du finaliste de la CAN. Il faut dire que les rumeurs à propos de Queiroz se font de plus en plus fréquentes, en plus de son inactivité depuis la fin de l’année, lorsqu’il a été laissé libre par le Qatar, cela a donné plus de crédit à la candidature de Peseiro qui, mine de rien, a vêtu le costume de favori, certes ses déclarations après la finale perdue dimanche ont laissé croire qu’il continuera sa mission au Nigeria, mais des choses se sont passées depuis, dont cette offre transmise par la FAF, qui va peut-être lui faire changer d’avis, mais cela dépend aussi d’autres facteurs.

Lagos

L’étude des CV de ces trois entraîneurs a permis à Sadi et à la commission ad hoc de jeter leur dévolu sur Peseiro, ex-coach de la sélectionsaoudienne (2009-2011) et du Venezuela (2020-2021). D’après une source proche du dossier, Peseiro aurait même donné don accord de principe à Sadi avec qui il serait en contact permanent mais, malgré cela, le match n’est pas gagné, L'ancien entraîneur adjoint du Real Madrid (2003-2004 sous Queiroz) se trouve actuellement à Lagos et ne peut pas encore donner une réponse définitive, il a été honoré hier par le Président de la République nigériane au terme du parcours honorable à la CAN, ce qui retarde encore plus l’échéance, et ce n’est pas tout, le blocage est dicté aussi par sa situation contractuelle avec la NFF. On sait tous que la Fédération nigériane de football voulait l’écarter bien avant la CAN, mais faute d’argent cette dernière a choisi de le maintenir, et c’est ce même problème d’argent qui va le priver le prolonger. Il a déclaré vouloir se donner jusqu’à la fin février pour trancher sur son avenir, mais l’envie de la Fédération algérienne de football et son président Sadi de vite tourner la page Belmadi pousse Peseiro à mettre la pression sur son employeur, à sa façon, pour récupérer son dû et pouvoir s’engager avec la FAF.

La FAF pressée

La FAF qui a transmis l’offre, espère conclure avec le futur sélectionneur cette fin de semaine, ce qui va correspondre avec le délai annoncé précédemment par Sadi et la commission ad hoc, mais le président accorderait bien une petite rallonge à Peseiro afin de régler son différend financier avec le Nigeria. Sans pour autant l’attendre éternellement, la FAF se réserve le droit de voir un plan B. Parmi les autres coaches touchés, elle se tournerait vers les pistes Queiroz et Petkovic. Les choses commencent donc à se décanter du côté de la FAF, Sadi a fait son choix et n’attend qu’un signe de son préféré pour accélérer la procédure de son engagement, cela intervient au moment où Belmadi tente d’exercer une contre-pression pour toucher son dû, une manœuvre qui ne semble pas déranger Sadi, complètement concentré sur l’avenir de la sélection.

S.M.A

Classement