L’équipe nationale se regroupera dès le 18 mars prochain pour une nouvelle aventure probablement sous les ordres d’un nouveau sélectionneur.
Les débuts du nouveau coach se feront au stade du 5-Juillet lors d’un match contre la formation de Bolivie, avant de croiser le fer avec l’Afrique du Sud au Nelson-Mandela Stadium, des rencontres qui auraient pu être annulées ou qui auraient tout simplement été remplacées par de gros chocs si Belmadi était resté comme sélectionneur. En effet, selon une source proche de la FAF, le désormais ancien coach des Verts n’était pas du tout d’accord à jouer ce tournoi, il trouvait le niveau des équipes choisies très faible pour son équipe, il aurait même affirmé à ses proches qu’il n’allait pas disputer ces matches, un épisode du grand désaccord qu’il y avait entre lui et l’actuel président Walid Sadi qui est d’ailleurs derrière la programmation de ce stage, en marge de sa virée en Arabie saoudite l’automne dernier.
D’après la même source, Belmadi était plus intéressé par un match contre l’Argentine, puisque l’Albiceleste avait fait une proposition alléchante à la FAF via un agent argentin, pour un match en Arabie saoudite le 23 mars, avec comme bonus une prime conséquente pour l’EN, ce qui avait intéressé à plus d’un titre le coach de l’époque.
Soucieux d’élever le niveau, et croyant que les choses allaient bien se passer en Côte d’Ivoire, Belmadi avait mis le cap sur ce match contre l’Argentine. On ne sait pas comment il allait procéder pour imposer ce match, mais on sait au moins qu’il allait catégoriquement refuser d’affronter la Bolivie, l’Afsud et Andorre (le programme n’était pas encore disponible), un refus qui aurait mis le feu aux poudres dans les relations avec son président et ça aurait mené l’EN vers l’impasse.
Contrat et dédommagement
Les relations étaient donc tendues bien avant cette CAN, et les résultats négatifs ont mis le feu aux poudres. Il y a eu cette éviction du coach, suivie de l’affaire du dédommagement, une source proche du dossier nous a laissé entendre d’ailleurs que Belmadi n’irait pas à la FIFA, il y aurait une intervention qui l’en aurait dissuadé, avec des arguments plus ou moins convaincants, affaire à suivre.
S.M.A