Annoncé quasi imminente pour cette semaine, l’officialisation du recrutement de Vladimir Petkovic a trainé.
D’aucuns avancent que les deux parties, à savoir Walid Sadi, le président de la FAF, et l’ancien sélectionneur de la Suisse, sont sur le point de trouver un terrain d’entente, mais la finalisation des discussions est faussée par quelques détails sur lesquels on n’a pas abouti à un accord.
Il refuse le salaire proposé
Alors que le coach bosniaque figurait dans la short-list présélectionnée par la commission ad hoc, cette liste comprenait 3 noms, Queiroz, Peseiro et Petkovic, sauf que dans la hiérarchie établie par la FAF, ce dernier était en 3e position mais avec le retrait de Carlos Queiroz et les réticences de Peseiro, la FAF n’avait pas d’autre alternative que de réactiver la piste Vladimir Petkovic et les dernières 48h, les discussions se sont accélérées, Petkovic a même annoncé à ses proches lundi soir que pratiquement tout est réglé et que la signature du contrat ne saurait tarder. Toutefois, un problème a surgi. Après avoir transmis une 1re offre il y a une dizaine de jours, avec un salaire mensuel de 100 000 euros, Petkovic a refusé cette première proposition et contrairement aux rumeurs, il réclame 120 000 euros, ce qui rendait les négociations plus faciles, sauf que le coach bosniaque fut surpris d’apprendre que la FAF a revu sa proposition à la baisse, et c’est justement ce détail qui bloquait jusqu’à hier les négociations, assure notre source.
Un avocat italien
Lors des premiers contacts, c’était avec l’agent de Vladimir Petkovic que Walid Sadi entama les discussions, une fois que les choses ont bien avancé, après le coach bosniaque a demandé au boss de la FAF qu’il faudrait régler les détails juridiques et contractuels avec son avocat. Celui qui est d’origine italienne est rompu au traitement de ce type de transaction. Lui qui exerce ce métier d’avocat depuis longtemps (il est âgé de 75 ans) a exigé des clauses dans le contrat que le président de la FAF n’a pas acceptées. Certes, les négociations sont toujours en cours, mais l’avocat de Petkovic campe sur sa position et cherche à faire signer le contrat avec des conditions exigées au préalable, et ce détail qui bloque la signature du contrat.
Il sait que la FAF est dans l’urgence
Bien conseillé par son avocat, Vladimir Petkovic, qui émargeait quand il était entraineur de la Suisse, 80 000 euros par mois, s’il campe sur sa position, parce qu’il sait que la FAF est condamnée à recruter un coach dans les plus brefs délais. Walid Sadi a beau à expliquer qu’il est limité par les finances de la FAF qui ne sont plus comme elles étaient avant, désormais l’argent ne coule plus à flots dans les caisses de la fédération, sauf que le fait qu’il y a urgence pour le recrutement d’un entraineur dans l’immédiat, l’avocat de Vladimir Petkovic refuse de faire des concessions. Bien que les négociations n’aient pas été rompues, il est fort possible que Walid Sadi explore une autre piste, soupçonne t- on.
- S.