Les jours passent et le début des éliminatoires de la CAN 2025 approche. On connaît depuis quelques jours le programme de la première journée avec le déroulement du match contre la Guinée équatoriale sur la pelouse du  stade Miloud-Hadefi d’Oran le 5 septembre à 20h, la FAF attend la confirmation pour la date de la 2^e journée, lorsque l’EN va se rendre à Monrovia pour affronter, sur une pelouse synthétique, la sélection du Liberia.

La raison de la délocalisation du 1^er match à Oran est connue, l’élection présidentielle a fait que la FAF décide de faire sortir la partie de la capitale, une décision saluée par le staff et les joueurs qui semblent vouloir jouer ailleurs qu’à Alger, surtout après le match contre la Guinée où rien n’a marché comme souhaité, même la réaction du public était négative. Ce qui a entraîné cette envie de changer de terrain et aller faire un tour d’Algérie. Après une première journée prévue à Oran, l’EN aura deux autres matches à jouer ailleurs, il y a de fortes chances qu’aucun des deux n’aura lieu à Alger. On parle même d’un 2^e match, celui de la 3^e journée contre le Togo qui pourrait avoir lieu à Blida ou à Annaba, les travaux du stade Tchaker sont en cours et selon les prévisions émises par la commission d’audit des stades, Tchaker en aura encore pour 1 mois de travaux, ce qui pourrait être suffisant pour qu’il soit prêt pour la date d’octobre. Pour ce qui est du match de la 6^e et dernière journée qui se jouera contre le Liberia le 18 ou le 19 novembre prochain, il pourrait être historique, puisque la Fédération algérienne de football compte le programmer au stade Hocine-Aït- Ahmed de Tizi Ouzou. Fraîchement inauguré puis homologué, ce bijou attend toujours que son club phare la JSK s’y produise pour qu’il entre officiellement en service. C’est pour cela que la FAF a préféré y faire une réservation pour la date de novembre, car d’ici là les carences seront traitées, ce qui permettra à la fédération d’y programmer un match, et c’est le Liberia qui devrait avoir ce privilège de partager ce moment historique avec la sélection première du pays, avec, espérons-le, une partie qui se jouera sans pression, mais avant cela il faudrait que l’EN assure sa qualification très tôt, pour faire de ce match une partie de plaisir sur une pelouse qui permettra le développement du meilleur football possible. Le stade Hocine-Aït-Ahmed qui faisait rêver Belmadi, l’ex-sélectionneur national, devrait donc accueillir le tout premier match d’une équipe nationale à Tizi ouzou, un moment historique qui en appellera d’autres, surtout que l’EN ne semble pas encore fixée définitivement sur un seul terrain, même si l’envie non encore déclarée voudrait que l’équipe revienne du côté de Tchaker dont la proximité du CTN et l’attitude du public font les affaires des joueurs, avides de succès après une série d’échecs qui ont fait perdre à l’EN beaucoup de son lustre.

S.M.A