C’était dans l’air du temps et c’est désormais officiel. Sofiane Hanni s’offre son premier titre de champion de Belgique. L’international algérien, qui a brillé cette saison avec les Mauves, a grandement participé au sacre de son équipe avant-hier soir lorsqu’ils ont affronté la formation de Charleroi. L’ancien de Malines a délivré deux passes décisives qui ont contribué à la victoire finale de son équipe sur le score de 3 buts à 1. Hanni a joué un grand rôle dans cette victoire et le sacre de son équipe car pour sa première saison en tant que capitaine dans un grand club, il offre le titre à son équipe.
Si la saison passée, il avait terminé la saison régulière en tant que meilleur buteur, ce ne sera pas le cas cette fois puisqu’il n’a pas marqué autant de buts. Toutefois, il pourra se consoler avec peut-être le titre de meilleur passeur puisqu’il en est à 13 offrandes depuis l’entame de la saison. Une unité devant Tielmans.
«Je ne pouvais rêver mieux»
Dans sa déclaration d’après-match, le joueur n’a pas caché sa grande joie : «C'est ça le football. Un match dure 90 minutes. A la mi-temps, je tirais la tête, maintenant j'ai le sourire. On a fait une première mi-temps pas satisfaisante, mais en deuxième on a réussi à relever la tête, à trouver des solutions et donc à se créer des occasions. Il fallait rester calme. C'est ce qu'on a bien fait en deuxième mi-temps. On savait que si on égalisait, on remporterait ce match et c'est ce qu'il s'est passé. Être champion c'est magnifique. Même à l'extérieur nos supporters sont là, on se croirait à la maison. Anderlecht attendait un titre qui lui échappait depuis deux saisons d'affilée. On a montré aujourd'hui et sur l'ensemble de la saison qu'on était des hommes et qu'on était capable de ramener ce titre à la maison. J'ai vécu une première année en mauve magnifique. J'avais une petite pression en arrivant par rapport à mon titre de footballeur pro et par rapport aux attentes d'Anderlecht me concernant. Pour ma première saison en tant que capitaine, leur offrir le titre, je ne pouvais pas rêver mieux.»
I. Z.