Désireux de prendre une revanche contre le sort, après une première expérience non concluante en France, Youssef Belaïli n’a qu’une obsession, revenir dans le vieux continent.
Or, du côté de la direction de l’Espérance de Tunis, on ne l’entend pas de cette oreille, les dirigeants du vieux club tunisois souhaiteraient empocher une grosse indemnité en le revendant à un autre club, or il s’avère que des agents sentant sans doute la belle affaire ont proposé leurs services pour la France. Selon un agent qui est en contacts permanents avec le président du SCO Angers Saïd Chaâbane, celui-ci n’a pas apprécié les conditions dans lesquelles Belaïli avait quitté le club. Eventuellement le transférer en Europe, une idée qui a emballé les Tunisiens et même le joueur, toutefois au jour d’aujourd’hui aucune offre n’a été transmise à la direction de l’EST, soupçonnant ses dirigeants de dissimuler des contacts avec des clubs européens, Belaïli serait, dit-on, en désaccord avec son employeur qui serait, d’après un proche du dossier, favorable à un transfert dans le Golfe, comme l’international algérien campe sur sa position, car il n’ignore pas que l’EST risquerait de le perdre en janvier 2020, sans empocher le moindre sou, vu qu’il sera libre le 31 décembre prochain.
Ils veulent le prolonger
Craignant que d’ici le 2 septembre, soit à la fin du délai des signatures en Europe, Belaïli fait, nous a-t-on rapporté, la pression sur son employeur pour lui faciliter son transfert en Europe mais ses dirigeants sont unanimes, ‘’ comment voulez-vous aller là-bas, alors qu’on n’a reçu aucune offre officielle émanant de clubs européens’’, a clairement signifié un des responsables de l’EST à Belaïli, cela dit, n’ignorant pas qu’il demeure un joueur transférable, notamment après sa belle participation à la CAN 2019, la direction des Sang et Or envisagerait de lui proposer une prolongation de contrat, avec une revalorisation salariale, on ne sait par contre si Belaïli donnerait son accord pour prolonger son contrat, alors que des agents qui l’auraient approché depuis son retour d’Egypte lui ont conseillé d’attendre la fin de son contrat le 31 décembre afin de négocier avec son futur club une belle prime de signature.
Voilà pourquoi Angers ne le récupérera pas
Selon plusieurs sites spécialisés, le SCO Angers songerait à le récupérer avant la fin du délai des signatures en club angevin, il y a deux ans, par ailleurs admettons qu’il passe l’éponge, sportivement parlant, sur les deux côtés en attaque, le SCO Angers est bien armé après notamment le recrutement de Ninga pour un montant de 4 millions d’euros en provenance de Caen et du Sénégalais Thioub qui évoluait à Nîmes la saison écoulée, tout en sachant que Stéphane Moulin l’entraîneur qui est toujours en poste à Angers n’avait pratiquement pas accordé la chance à Belaïli, lorsqu’il était au club, avec toutes ces données, il es quasi certain qu’Angers n’ouvrira pas une seconde fois la porte à Belaïli qui est parti pour rester à l’EST à moins d’un transfert au Golfe, ce qui est l’option souhaitée par son actuel employeur.
Saïd Chaâbane : ‘’Il n’a jamais été question de son retour’’
Prié de réagir après que la rumeur enflait sur le retour au SCO Angers de Belaïli, le président du club français n’a pas usé de langue de bois ;’’on a écrit une histoire avec Youssef, elle s’est arrêtée il y a un an et demi, Youssef n’a pas été patient. Après une suspension de deux ans, il est arrivé chez nous avec des béquilles et deux mois après il voulait jouer alors que nous lui avons demandé de patienter, ça ne s’est pas fait, voilà’’, a déclaré Saïd Chaâbane à RMC.
M.S