A l’approche de la fin de la première phase de la saison, du côté de Nice, les avis sont mitigés concernant l’apport des recrues estivales.

Le hasard aura voulu que les trois principales recrues engagées par le club azuréen, cet été, à savoir le Danois Dolberg, Claude Maurice et l’Algérien Adam Ounas soient alignées pour la troisième fois seulement à Brest, ce samedi, ensemble dans un même match. Le nul vierge ramené de Brest ne semble pas satisfaire les responsables niçois qui ne s’attendaient pas à la phase aller, de voir leur équipe se classer à pareille période à la 14e place, à 8 points seulement du premier relégable. Pour justifier le parcours mi-figue, mi raisin des Aiglons, on a fait le bilan des trois recrues estivales qui ont coûté à la trésorerie de l’OGCN la bagatelle somme de 40 millions. Encore faut-il le rappeler, Adam Ounas n’est que prêté pour une saison par Naples.

Des statistiques qui l’accablent

Recruté pour être le véritable patron du jeu offensif de l’équipe, Adam Ounas ne laissera pas un souvenir impérissable de sa première phase de la saison passée au club. D’ailleurs, il n’a pas été épargné par les critiques après la dernière sortie de l’équipe à Brest. Avec des statistiques qui n’arrangent pas ses affaires, ayant joué 90 minutes (il fut sorti au début du temps additionnel), Adam n’a touché pendant tout ce temps que 32 ballons et perdit la moitié (15 ballons), tandis qu’il n’a délivré qu’une seule passe décisive ; soit un maigre bilan pour l’international algérien qui n’a pas répondu encore aux attentes des supporters et responsables du club azuréen.

Les blessures ne l’ont pas épargné

Il faut dire que le joueur prêté par  Naples a des circonstances atténuantes qui justifient ses contreperformances depuis l’entame de la saison. Après une grosse blessure au genou au mois de septembre dans le derby face à Monaco, Adam, qui a été opéré dans la foulée dans une clinique spécialisée à Lyon, a repris la compétition avec l’envie de montrer son talent. Hélas, une autre blessure moins grave (contracture à la cuisse) l’a stoppé pour une dizaine de jours. Comme il est nouveau dans cette équipe, Ounas a besoin de temps et de matches pour trouver ses repères, mais les blessures ont retardé ce passage obligé pour toute nouvelle recrue.

Trêve hivernale

Tout le monde est unanime à dire que le joueur passé par Bordeaux dispose d’un fort potentiel technique qui pourrait lui permettre de bien assumer ce costume de patron dans l’entrejeu niçois. ’’Nos recrues ont besoin de temps pour trouver leurs repères.’’ Une déclaration reprise par Patrick Vieira, l’entraîneur de l’OGCN après chaque contre-performance de son équipe. L’ancien champion du monde français en 1998 n’a pas tort, cependant dans le proche entourage de l’équipe, on espère que durant la trêve hivernale, les nouvelles recrues, particulièrement Adam Ounas, vont bien recharger leurs batteries afin de repartir du bon pied au début de la nouvelle année. A l’heure des vœux, Ounas n’en a qu’un seul, redevenir le joueur flamboyant qu’il était avant sa blessure au genou en septembre dernier.

Boudaoui ne peut être jugé

Il est la seule recrue estivale qui échappe, pour l’heure, aux critiques des observateurs. Hicham Boudaoui, qui n’a que très peu joué depuis l’entame de la saison, sait qu’une fois que Vieira lui donnera plu souvent la chance de jouer, il doit la saisir à pleines dents. Auteur d’une belle performance à Lyon récemment, Boudaoui, qui ne figurait pas sur la feuille de match samedi à Brest, son entraîneur veut lui accorder le temps nécessaire pour s’adapter à son nouvel environnement car contrairement à Adam Ounas, qui a joué auparavant dans de grands clubs européens, à savoir les Girondins de Bordeaux et le SS Naples, Boudaoui, si l’on reprend les dires de Vieira, va, lors de cette première année de contrat avec Nice, découvrir ce qu’est le niveau. Une fois cette étape franchie, il jouera souvent ; à ce moment-là, on va juger s’il est une bonne recrue ou non.

1. S.