Pep Guardiola a vu son compatriote et bras Arteta le quitter pour voler de ses propres ailes du côté d’Arsenal. Bien que contre ce départ, il a compris la décision de l’ex-joueur d’Arsenal formé au FC Barcelone et lui a souhaité bonne chance, avant de lui donner rendez-vous lors de la phase retour pour le match Man City-Arsenal.

Ce qui nous intéresse dans tout ça, ce sont les répercussions, s’il y en a, sur l’avenir de Ryad Mahrez dans ce club.

Comme Villanova

Normalement, il n’y en aura pas, vu que c’est un adjoint, et Guardiola a le pouvoir absolu dans tous les clubs qu’il a drivés. Ce n’est pas l’avis de la presse britannique qui croit dur comme fer qu’Arteta avait une influence incroyable sur «le philosophe» au point qu’il changeait d’avis sur un choix qu’il a lui-même fait pour donner raison à son adjoint. En plus clair, Arteta était pour Guardiola le digne remplaçant du regretté Tito Villanova, artisan selon certains observateurs catalans de la période d’or de Pep chez les Blaugrana. On ne peut donc écarter, sinon dédouaner Arteta dans la mise à l’écart de Ryad Mahrez à Man City. Il en est même, selon la presse anglaise à l’origine de cette décision. Bien sûr, cela ne veut aucunement dire qu’Arteta avait plus de pouvoir que Guardiola, mais seulement, ce dernier ne prenait pas les décisions seul et il faisait confiance à l’expertise de son adjoint, formé dans le même club que lui et qui partage en gros les mêmes principes de jeu et la même base de travail.

Bernando, Rodri et Foden pleurent son départ

Toujours selon la même source, Arteta avait un faible pour certains joueurs au détriment d’autres éléments aussi performants, sinon meilleurs que « ces chouchous ». Parmi eux, on citera Bernando Silva qui jouait plus régulièrement que Mahrez ; même quand ce dernier est titulaire, le Portugais était replacé dans l’axe.

Rodri préféré souvent à Ilkay injustement selon les Citizen

  L’autre joueur qui bénéficiait de l’appui d’Arteta, c’est le jeune Foden que Guardiola aime beaucoup aussi. Ces deux joueurs formidables, il faut dire, étaient à chaque hésitation de Guardiola soutenus par l’adjoint. Ce qui faisait pencher la balance, toujours selon la presse espagnole, de leur côté. Son départ pourrait donc être un coup dur pour eux, même s’il faut répéter encore et  encore que ces deux joueurs n’ont besoin de personne pour jouer.   

Mahrez,  Jésus, Gündogan

 Et Mendy plus libres ?

«Les victimes» de Mikel Arteta Amatriain sont désignées par l’auteur de l’article. Mahrez, Jésus, Gündogan et Mendy ont fait, selon lui, les frais du faible qu’avait le désormais nouvel entraîneur d’Arsenal pour leurs concurrents. Il prévoit même que ces joueurs, qui, selon lui, méritaient plus de temps de jeu lors de cette phase aller avec Man City de leur donner plus de chance lors de la deuxième moitié du championnat et dans d’autres compétitions. Présentement, personne ne peut être certain de cela. Néanmoins, Jésus a bien profité de l’absence de Aguero en inscrivant 5 buts en 3 matchs, ou encore Mahrez, époustouflant face à Leicester, Ilkay Gündogan, régulier et toujours au rendez-vous à chaque fois que la chance lui est donnée et enfin Mendy qui, selon beaucoup de spécialistes, est meilleur défensivement que son concurrent Oleksandr Zinchenko. Le départ d’Arteta, s’il n’arrange pas Mahrez, ne peut pas lui nuire. Pour vérifier tout ça, on doit être patients et attendre les prochaines semaines et mois pour mesurer l’exactitude de ces informations.

1. B.