Décidément, Youssef Belaïli, qui a connu une année 2019 riche en évènements heureux, est en train de passer par une période tumultueuse depuis quelques semaines. Déjà en butte à de sérieux problèmes avec la direction du Ahly Djeddah, selon Abdelhafid, le père de l’attaquant oranais, lui et son fils sont remontés contre l’avocat tunisien Abbès Ali.
Ce dernier a tissé des liens avec la famille Belaïli après avoir réussi à bien défendre Youssef auprès du TAS de Lausanne, il y a quelques années, et réussi à ramener sa suspension de 4 ans, infligée après avoir été contrôlé positif au dopage, à la moitié, c'est-à-dire deux ans. L’avocat tunisien était également présent aux négociations l’été dernier entre Belaïli et Al-Ahly Djeddah, vu qu’il travaille pour le club saoudien. Il avait empoché, selon le père du joueur, 100.000 euros comme honoraires.
L’avocat a pris 100 000 €, il en veut 100 000 de plus
‘’Au lieu de se contenter d’avoir empoché une grosse somme, il a voulu prendre plus en arguant qu’un deuxième avocat l’a assisté dans les négociations, et que celui-ci a droit lui aussi à la même somme d’argent. Mais on a catégoriquement refusé de lui verser cette commission et, depuis, il cherche à se venger de mon fils’’, déplore le père de Belaïli qui justifiera sa colère à l’encontre du juriste tunisien. ‘’Cette semaine, après ce qui s’est passé entre Al-Ahly Djeddah et mon fils, on a lu dans la presse saoudienne une déclaration de cet avocat qui menace mon fils de recourir à la FIFA pour que cette dernière inflige une très lourde sanction financière’’, expliquera le père de Belaïli qui ajoutera : ‘’Il (l’avocat Abbès Ali) s’est mis à conseiller la direction d’Al-Ahly Djeddah de ne pas résilier le contrat de mon fils en mettant en doute même notre honnêteté.» Il faut préciser qu’après avoir accepté de résilier le contrat en fixant même le montant de 4 millions d’euros, quelque temps après, les Saoudiens ont exigé de Belaili de venir finir la saison, alors qu’il n’a plus la tête à reprendre en Arabie saoudite. Lui qui pensait que son aventure est finie a été surpris par les insistances de son employeur en exigeant immédiatement son retour dans le groupe.
Son père interdit de l’accompagner…
En outre, on sait que partout où il est allé jouer, Belaïli est accompagné par son père qui l’a toujours assisté à chaque fois qu’il avait un problème avec son club. Or, la semaine dernière, dans l’avion affrété par le ministère des Sports saoudien pour le ramener au royaume wahhabite, seul Youssef était autorisé à embarquer dans l’appareil. Le club justifiera qu’on n’a pas pu obtenir l’autorisation pour les autres membres de sa famille pour voyager dans le même avion, sachant que Belaïli envisagerait de s’y rendre juste pour résilier son contrat, et non pas pour rechausser les crampons et participer aux derniers matches de la saison du Ahly ; ce qui est à l’origine du conflit entre les deux parties.
Il a envoyé un certificat médical
Si, moralement, Youssef Belaïli est atteint psychologiquement par tout ce qui se dit à son sujet après avoir raté l’avion mercredi passé, on a appris que, dans la semaine, il était tombé malade. Ce n’est que tardivement que le club saoudien a été informé de son incapacité à faire un long voyage. Un dossier médical a été envoyé au Ahly par l’ancien sociétaire du MCO, accompagné d’un certificat de repos de deux semaines délivré par un médecin assermenté. Une fois après Belaïli, espère qu’il trouvera une solution pour rallier l’Arabie saoudite, indiquera son père.
- S.