Finalement, la direction d’Al Ahly Djeddah a décidé de passer l’éponge sur le conflit l’opposant à Youssef Belaili ; c’est ce qui ressort de la dernière communication au téléphone entre le père de Belaili et le directeur sportif du club saoudien.

‘’ OK on va lui pardonner son acte à condition qu’il saute dans le premier avion à destination de Djeddah dès que les frontières de votre pays seront ouvertes’’, a rassuré le directeur sportif d’Al Ahly le père de l’attaquant oranais. Pour rappel, ce dernier s’est attiré les foudres de son employeur il y a deux semaines lorsqu’il a refusé d’embarquer dans le jet privé venu spécialement d’Arabie saoudite le récupérer. Alors qu’on craignait des représailles du club saoudien qui menacera même de saisir la FIFA pour non-respect des termes du contrat qui lie Belaili au club afin de justifier son refus de rallier l’Arabie saoudite, Belaili a envoyé un dossier médical avec un arrêt de travail de deux semaines signé par un médecin assermenté. En fin de semaine, son père a appelé le directeur sportif d’Al Ahly pour l’informer du rétablissement de son fiston. Tout en exprimant sa satisfaction que leur joueur se porte mieux, le dirigeant ahlaoui insistera pour qu’il rallie Djeddah le plus tôt possible. Après la réouverture prochaine des frontières, il doit se tenir prêt à rejoindre son équipe.

Il refuse toujours de retourner en Arabie saoudite

Admettons que les frontières vont rouvrir dans quelques jours, il n’est pas certain, d’après nos informations, que Youssef Belaili retourne à Djeddah. D’après son proche entourage, il n’a plus envie de reprendre avec son club car il ne s’est jamais adapté à son nouvel environnement en dépit d’un salaire assez confortable. Mais comme on dit, l’argent ne fait pas le bonheur, cet adage s’applique à la situation de Youssef Belaili qui ne s’est jamais senti heureux sur les terres saoudiennes. ‘’Il est prêt à s’engager avec un club européen pour un salaire inférieur’’, nous soufflera un de ses proches très au fait de ses véritables intentions. Le mieux serait donc de résilier le contrat entre les deux parties car il n’existerait aucune autre alternative vu la position inflexible de l’attaquant de l’EN.

Les Cairotes insistent beaucoup pour l’avoir

Au moment même où Al Ahly Djeddah lui met la pression pour réintégrer le club, un autre Ahly, celui du Caire, insiste pour le recruter. Après avoir chargé un agent de prendre contact avec le père de Belaili, en fin de semaine, le directeur sportif du célèbre club égyptien a pris directement contact avec le clan Belaili. Selon nos informations, les Egyptiens sont prêts à racheter son contrat du club saoudien en négociant le montant à la baisse, alors que la direction du club de Djeddah a fixé le montant de l’indemnité de transfert à 4 millions d’euros. Les responsables cairotes, qui ont de bonnes relations avec leurs homologues saoudiens, sont même certains de trouver un accord avec ces derniers pour leur céder leur attaquant vedette.

Le salaire pose problème

Etant quasi certaine de convaincre Al Ahly Djeddah de leur vendre à un prix raisonnable Youssef Belaili, la direction du club le plus titré du continent africain bute toutefois sur le refus du joueur, qui n’est pas satisfait par le salaire que lui proposerait le club cairote. Certes, Belaili est disposé à faire des concessions en acceptant de signer pour un salaire inférieur à celui qu’il perçoit dans son actuel club, mais pas au point de le diviser par deux, indiquera notre interlocuteur qui dira que c’est la seule opportunité qui s’offre à lui pour l’heure. Inactif depuis six mois, on voit mal Djamel Belmadi le retenir au prochain stage prévu au mois d’octobre. Youssef est-il conscient de ce qu’il fait ? En tout cas, il est en train de mettre sa carrière en péril, que ce soit en club ou en sélection nationale dont il est l’un des joueurs de base.

1. S.