Ce samedi, la direction d’Al Ahly Djeddah a informé Youssef Belaïli qu’il est écarté définitivement de l’effectif. Cela fait suite à une décision prise par  l’entraîneur Vladan Milojevic qui ne veut plus de lui dans son équipe.

Cette sortie de l’entraîneur d’Al Ahly l’a été une fois qu’il a appris qu’un des dirigeants influents du club aurait appelé le père de l’attaquant oranais pour lui faire part du désir de la direction de le récupérer malgré tout ce qui s’est passé entre lui et le club, plus particulièrement son refus d’embarquer, il y a près de trois semaines, dans le jet privé spécialement affrété pour le récupérer. Cet acte est jugé indéfendable par Milojevic qui a fait pression sur ses dirigeants pour l’écarter définitivement de l’équipe.

Il n’est pas dans la liste envoyée à la Fédération et même celle de la LDC

Joignant le geste à la parole, Vladan Milojevic, en arrêtant la liste des joueurs qui a été transmise à la Fédération saoudienne pour la nouvelle saison, n’a pas inclus Youssef Belaili. Idem pour celle qui a été envoyée à la Confédération asiatique pour les joueurs retenus pour la Ligue des champions où son nom ne figure plus. En clair, après avoir tenté de gérer une situation complexe avec, d’un côté, un joueur qui refusait de réintégrer l’équipe et, de l’autre, des dirigeants divisés puisque certains  tenaient toujours à lui en pensant qu’une fois qu’il s’adaptera à son nouvel environnement à Djeddah, Youssef Belaili finira par donner toute l’étendue de son talent fou. Finalement, c’est l’entraîneur en chef qui a tranché ce cas en décidant de l’écarter définitivement de son effectif. Une mesure qui arrangerait, paraît-il, Belaili qui craignait qu’Al Ahly le bloque. Cependant, à quel prix sera-t-il libéré ? Il y a quelques semaines, les deux parties s’étaient mises d’accord pour un montant de 4 millions d’euros. Une somme raisonnable pour un joueur de sa trempe. Cependant, avec la crise financière qui secoue tous les clubs actuellement à cause de la Covid-19, pour l’heure, les rares clubs qui sont venus aux nouvelles pour lui proposent un prêt et un salaire inférieur à celui qu’il perçoit à Al Ahly Djeddah (300.000 euros). Mais vu la situation où se trouve Youssef Belaili, il n’y a pas d’autre alternative que de faire des concessions concernant son salaire.

 L’EST veut le récupérer

Aussitôt après avoir été informé par l’un des dirigeants du club saoudien de sa mise à l’écart de l’effectif, Youssef Belaili a reçu un appel d’un responsable de l’Espérance de Tunis qui lui a proposé de retourner au club. Ce qui reste une éventualité à prendre très au sérieux car à Tunis, Belaili s’est toujours bien senti. Au regard de leurs bonnes relations, les deux clubs trouveront certainement un compromis d’autant que les Saoudiens n’ont qu’un objectif, se débarrasser de l’international algérien le plus vite possible.

Un agent promet de le placer au FC Valence

Alors qu’un club turc MKE Ankarag et Al Ahly du Caire ont contacté Belaili directement sans passer par un agent, depuis quelques jours, l’ancien sociétaire du MCO est harcelé par un agent qui prétend le placer au FC Valence, à condition qu’il lui établisse un mandat pour le représenter dans les négociations avec le club espagnol. Une condition refusée par le clan Belaili. ‘’Par le passé, on a mandaté des agents, mais à chaque fois, ça a foiré’’, affirme le père du joueur qui a pris l’habitude de négocier directement avec les clubs qui réclament les services de son fils.

1. S.