Mahrez : «Aller, faut que j’aide mon équipe à gagner»

«Mahrez l’insouciant», c’est le titre qu’on avait choisi pour notre reportage effectué il y a huit ans à Sarcelles en présence de sa famille, ses amis et bien sûr notre découverte de l’année, Ryad Mahrez.  

 

Aujourd’hui, Ryad a grandi, il a progressé et même changé pour devenir une star mondiale. La seule chose qui est restée la même chez Riyad est sans aucun doute son insouciance. L’enfant de la banlieue parisienne ne connaît pas la pression, se contentant de faire ce qu’il aime et sait très bien le faire : jouer, s’amuser et faire gagner son équipe. La veille de ce grand rendez-vous planétaire, Riyad Mahrez, surprenant son interviewer dira : «On est très confiant. Personnellement, je ne ressens aucune pression, on doit jouer avec beaucoup de personnalité et de caractère, c’est tout.»  Devant l’étonnement du journaliste, Mahrez reconnaîtra qu’il y a un tout petit peu de pression. «Bon, oui bien sûr, on ressent un peu de pression dans l’air, mais elle est  positive, c’est une bonne pression. On doit la transformer en confiance.»

 

«On sait que ce ne sera pas facile»

Mahrez est insouciant, mais pas inconscient. Sur l’adversaire du jour et la difficulté de la rencontre, l’international algérien dira : «Je ne vais pas dire que c’est un match facile, mais pour moi c’est bon. Je ne me mets pas de pression, je vais jouer comme si c’était un match normal. Je sais que c’est une finale de ligue des champions, néanmoins, ce n’est qu’un match de foot pour moi. Tu te dis ‘Aller, faut que j’aide mon équipe à gagner, chacun doit prendre ses responsabilités», a-t-il ajouté.

 

«J’ai choisi City pour ce genre de rendez-vous»

Mahrez a eu des débuts compliqués avec Man City. Il lui a fallu du temps pour s’adapter au style de Guardiola, à ses coéquipiers et aussi à son nouvel environnement. «À Leicester on jouait les contre-attaques. Et ça marchait très bien et ça m’allait très bien, ici à City, c’est un tout autre style. Le coach joue la possession de balle, les actions sont travaillées… Du coup, à la perte de balle, c’est nous qui subissions les contre-attaques, il fallait donc revenir vite et défendre, ce que je ne faisais pas avant, du moins à mes débuts avec City.  Aujourd’hui, je me suis adapté, je fais ce qu’il faut et ça va mieux !», explique-t-il. Par la suite, Mahrez  a évoqué son choix de rejoindre Manchester City/. «Quand je suis venu ici, c’était pour jouer ce genre de rencontres, d’y être chaque saison. On y est maintenant et on veut tous jouer ces grands rendez-vous…»

 

«Ici, tout le monde peut être titulaire ou remplaçant»

Qui aurait imaginé un jour voir Aguero, Jésus et Sterling sur le banc au profit de Mahrez, Foden et Silva ? Peu de gens. La concurrence fait rage à City, dans le vestiaire, il y a toujours des mécontents, personne ne fait de cadeau à personne.  Interrogé à ce propos, Riyad est resté classe, trop même. «Nous sommes de très bons coéquipiers, on rit ensemble et on s’amuse ensemble. Je pense que c’est important pour préparer ces matchs-là. On a une très bonne équipe, tout le monde peut jouer titulaire, et c’est ça la force de notre équipe, tout le monde peut faire la différence. Pep nous aide beaucoup, c’est un guide pour nous, il nous dit comment on doit se conduire sur le terrain mais aussi en dehors, c’est pour ça qu’on gagne nos matchs.”

  1. B.

 

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