Décidément, l’avenir de Ramy Bensebaïni au Borussia Dortmund reste toujours dans l’incertitude.

Bien que le nouvel entraineur Nuri Sahin ait déclaré en interne, après son intronisation à la tête de la barre technique, qu’il accorde sa confiance au défenseur algérien, son employeur n’est pas d’accord, Selon le quotidien turc « Curnhuriyet »,  Dortmund serait en négociation avec le latéral gauche de l’équipe nationale de Turquie Vedat Kadiolglu, un ancien meneur de jeu reconverti au poste d’arrière gauche, toutefois Dortmund n’est pas la seule équipe qui a sollicité l’international turc, Arsenal, avec pour céder son joueur, Fenarbahçe exige au moins 35 millions d’euros, indique le média turc. Alors qu’on pensait qu’avec le départ de Maatsen qui s’est engagé avec Aston Villa récemment, que Bensebaïni n’aura pas de soucis pour retrouver sa place dans l’équipe type de Dortmund, si le défenseur turc est recruté, il doit se battre pour relever ce défi.

Sa polyvalence joue en sa faveur

Que les fans algériens de Ramy Bensebaïni ne s’inquiètent pas. Outre sa bonne relation avec Nuri Sahin, notre international dispose d’autres atouts en sa faveur, notamment sa polyvalence, puisqu’il est capable de jouer sur le couloir, dans l’axe et même en milieu défensif excentré à gauche. En décidant de recruter un arrière gauche de grande qualité, le but de Dortmund  est de prendre ses précautions en cas d’indisponibilité de Bensebaïni. Par ailleurs après plusieurs mois d’inactivité, il lui faut du temps pour retrouver sa meilleure forme physique. Enfin la raison principale est de pousser son défenseur algérien à se surpasser pour gagner une place de titulaire. Afin de tirer le maximum de son  immense talent, le club allemand pense que Bensebaïni doit avoir un concurrent solide, d’où la nécessité de recruter Vedat Kadiolglu, même si sa venue n’est pas encore officielle.

Une pression médiatique

Pour sa première saison à Dortmund, Ramy Bensebaïni n’a pas été aussi performant. Titulaire à la phase aller, avant de rejoindre la sélection pour la CAN 2023, il était toujours titulaire. Or, une certaine presse, plus particulièrement un quotidien à gros tirage en Allemagne, s’est acharnée sur lui, dès les matchs d’intersaison lors du stage effectué par Dortmund aux USA. Le quotidien en question n’a jamais épargné Ramy Bensebaïni parfois méchamment. C’est comme si toute l’équipe dépendait de ses performances. Alors qu’en tant que nouvelle recrue, il avait besoin d’un temps d’adaptation mais cet organe de presse ne loupait jamais et tirait tout le temps sur lui, exigeant même de l’ancien entraineur Edin Terzic de ne plus le faire jouer mais celui-ci fit la sourde oreille en justifiant son choix par l’absence d’une doublure au poste d’arrière gauche, et quand Ian Maatsen a été prêté par Chelsea FC, dabs le but de palier la longue absence de Ramy Bensebaïni parti jouer la CAN avec l’Algérie, mais l’aventure des Fennecs fut très courte en Côte d’Ivoire (élimination au 1^er tour). A son retour au club, il ne jouait plus. Edin Terzic, qui a cédé à la pression médiatique, ne lui accordait plus sa confiance à son grand dam, et comme un malheur n’arrive jamais seul, il est victime fin mars d’une grave blessure au genou lors d’un match livré avec l’Algérie contre la Bolivie à Nelson- Mandela. Un pépin de santé qui le privera de la finale de la Ligue des champions. Mais peu importe ces rendez-vous ratés, avec son mental solide, Ramy Bensebaïni ne va pas baisser les bras, il pense même faire taire ses détracteurs lors de sa deuxième saison au Borussia Dortmund. Conscient de ses grosses qualités, le néo-entraineur du Borussia, Nuri Sahin, a demandé au préparateur physique de l’équipe de s’occuper de lui et l’aider à retrouver sa forme physique, cela certainement pour qu’il soit disponible une fois l’entame de la compétition.

1. S.