A tout seigneur, tout honneur. Badou Zaki enrichit son histoire avec la discipline la plus populaire au monde.
Après avoir ‘’émerveillé’’ comme imperméable gardien de but en sélection marocaine ou en clubs au Maroc et en Espagne, Badou Zaki maintient la cadence dans le l’impitoyable univers du…coaching. Reconverti en entraîneur au lendemain de sa bien méritée retraite, Zaki fait entendre de lui d’emblée. Il ne savait pas d’ailleurs qu’il allait écrire une histoire particulière avec l’Algérie. Pendant que les Verts, lors de la CAN 2004 en Tunisie, prenaient tout droit le chemin des demi-finales, le Marocain fait appelle à ‘’sa sorcellerie’’, renversant incroyablement une situation compromettante, menant les Lions de l’Atlas vers une victoire par 3 buts à 1 (après prolongations) alors que les Algériens menaient, quelques secondes avant la fin, par 1 but à 0. Douze ans plus tard, Badou Zaki refait surface dans le ‘’lexique’’ footballistique national. Les Blanc du CR Belouizdad lui déroulent le tapis rouge vers une nouvelle gloire. Il se montre à la hauteur du prestige du Chabab. Un grand homme pour un grand club. Le scénario est, du coup, facile à concevoir. Le ‘’sorcier’’ charme rapidement le CRB. Les Algériens. Et l’Algérie toute entière. En dépit d’un effectif à la limite du passable, le ‘’sorcier’’ fait sortir le club de la zone dangereuse. Mieux encore, il permet aux supporters du Chabab de rêver d’un nouveau sacre en coupe d’Algérie. Face à une Entente de Sétif bien hégémonique par son statut de championne d’Algérie et le prestige d’une équipe imbattable en finale, le ‘’sorcier’’ saura trouver la formule pour envoyer le CRB au septième ciel de Sa Majesté. Arrivé en novembre 2016, il repart sitôt chez lui avec, à la clé, une Algérie tombée, entièrement, sous son charme captivant. Doté d’une éducation exemplaire forçant le respect de ses joueurs, de ses dirigeants, de ses supporters et des médias, Badou Zaki rentre chez lui rapidement, certes, mais avec beaucoup de considération. L’IR Tanger va maintenant profiter du…’’sorcier’’. Le CRB, lui, en ressentira certainement le… vide.
«L’amour des Algériens, je ne l’oublierai jamais»
Hier dans une émission spéciale diffusée sur la chaîne El Djazaïria One, Badou Zaki n’a pas pu retenir ses larmes. Lui, qui quittera Alger et l’Algérie cet après-midi à 15h en direction de Tanger pour prendre en main l’équipe locale, a évoqué ses six mois passés au CRB avec beaucoup d’émotion. «Je le dis et le redis encore une fois, si le CRB a remporté cette coupe d’Algérie face à une équipe qui n’est autre que le champion en titre, l’ESS en l’occurrence, c’est grâce à ses joueurs. Malgré la crise financière et les moments très pénibles…(ému, le coach marocain fond en larmes), avant de poursuivre : les joueurs, qui sont tous des fils de famille, ont continué à travailler le plus normalement du monde. Pas facile de gérer une crise d’une telle ampleur avec des joueurs qui ne sont pas payés depuis 6 ou 7 mois, mais ils ont réussi à relever le défi et arracher ce septième trophée. Mais il ne faut pas tout mettre sur le dos de la direction. Cette dernière a hérité d’un passif lourd avec beaucoup de dettes et ce n’était pas simple de gérer tout cela», a avoué l’ancien gardien des Lions de l’Atlas.
«C’est tout le Maroc qui était aux couleurs rouge et blanc lors de cette finale»
Badou Zaki, qui sera donc présenté à la presse locale à Tanger demain et entamera les entraînements avec sa nouvelle équipe après-demain, nous a aussi décrit l’ambiance au Maroc lors de cette finale, une ambiance décrite par ses proches. «On m’a dit que c’est tout le Maroc qui était aux couleurs du CRB lors de cette finale. Tout le monde était branché sur cette rencontre et nous a supportés. Je remercie tout le monde et tous ceux qui m’ont félicité et m’ont témoigné leur soutien et leurs encouragements. Mon plus beau et grand souvenir qui restera à jamais gravé dans ma mémoire c’est l’amour des Algériens à mon égard. Jamais, je n’aurais pensé avoir un tel accueil et un vécu aussi riche en si peu de temps. Merci aux Algériens pour ce qu’ils m’ont donné et, incha Allah, je reviendrai un jour dans ce pays que j’aime de tout mon cœur», a précisé le désormais ex-entraîneur du Chabab.
«Les joueurs sont des fils de famille, je les remercie pour tout»
Aussi et voulant savoir ce qu’avait murmuré Badou Zaki dans l’oreille du premier ministre Abdelmadjid Tebboune, Zaki confia : «Et bien, je lui ai tout simplement dis de faire les efforts nécessaires pour ouvrir les frontières entre le Maroc et l’Algérie. Il y a des familles entières qui sont divisées à cause de ces frontières. Pour moi, l’ouverture des frontières sera un meilleur cadeau que cette coupe d’Algérie. Et si ça venait à se faire, je serai le premier sportif à traverser la frontière dans ma voiture, je vous en fais la promesse. Le premier ministre m’a répondu, incha Allah, ça se fera.»
Pour ce qui est de la rencontre, le coach belouizdadi nous a fait aussi quelques confidences, notamment concernant son discours durant la semaine. «En plus de mon speech, j’ai passé aux joueurs la vidéo de la fin du match de 2009 et de la remise du trophée. Je leur ai tout simplement confié que ça ne tenait qu’à eux de vivre de tels moments. Je pense que mon message est très bien passé», conclut Badou Zaki.
A. H. A.
Selon ses proches à El-Harrach
Charef a presque tout conclu avec le Chabab
Par Sofiane Boulaouche
Une source sûre nous a affirmé récemment que Boualem Charef a négocié avec le CRB juste avant la finale de la coupe d’Algérie. Les deux parties se sont entendues sur tous les détails.
Depuis quelques jours seulement, on se remet à reparler de Boualem Charef qui, selon ses proches, serait tout proche du CRB pour la saison 2017/2018. L’annonce nous a été faite par l’un de ses proches à El-Harrach et non au CRB. Dans les couloirs du centre du Caroubier, on fait tout pour bien garder les secrets du club. Hadj Mohamed est très exigeant par rapport à cela ; il ne laisse pas filer de telles informations de crainte que les négociations soient compromises.
Selon nos informations, l’entraîneur de l’USMH a négocié sur tout juste avant la finale de la coupe d’Algérie. Pour ce qui est des conditions, tout s’est bien passé avec le président du CRB qui s’est montré très intéressé par ses services puisque son profil correspond parfaitement à ce qu’il recherche. Les deux parties se sont donné rendez-vous après la finale.
Les conditions de Charef
Selon nos informations, les conditions que Boualem Charef a posées aux dirigeants du CRB concernent principalement son salaire mais également sa méthode de travail. La rémunération mensuelle avoisinerait les 2,5 millions de dinars et, pour ce qui est de la méthode de travail, il veut avoir carte blanche dans tout ce qui est technique et gestion de l’équipe, dont les éléments devant renforcer l’effectif. Il veut être le maître à bord tel qu’il l’était avec l’USMH car, pour lui, c’est la meilleure manière pour avoir la maîtrise sur le groupe et évoluer efficacement. Parmi ses exigences, la non-ingérence de la part des dirigeants dans son travail. Selon notre source, toutes ces conditions ont été acceptées par la direction du Chabab. Il ne resterait donc que la signature.
Voilà pourquoi il n’a pas encore officialisé
A travers ce qui vient d’être évoqué, on se demande pourquoi alors Charef n’a pas officialisé. Selon notre source, c’est pour des raisons financières puisque, comme tout le monde le sait, le club traversait avant la finale une crise financière et n’avait pas de quoi l’engager directement. Hadj Mohamed aurait même pris attache avec des proches du CRB, connus pour avoir souvent apporté leur aide financière, mais, cette fois-ci, ils ont refusé de payer le salaire d’un nouvel entraîneur. Hadj Mohamed doit donc se débrouiller seul.
S. B.
Hadj Mohamed : «Je vais annoncer le nom du nouveau coach dans deux jours»
Entretien réalisé par Sofiane Boulaouche
Au cours de la journée d’hier, le président du CRB a accepté de répondre à nos questions. Une interview à travers laquelle nous avons voulu apporter quelques éléments de réponse à plusieurs sujets. Recrutement, nouvel entraîneur, renforcement de l’effectif, gestion de l’intersaison. Hadj Mohamed s’étale sur tous ces sujets à sa manière. Entretien.
Quel est votre sentiment en ouvrant les yeux ce matin (ndlr : hier) en vous rappelant que vous avez remporté la coupe ?
C’est un sentiment indescriptible. C’est un énorme bonheur qui n’a pas d’égal. On est très contents d’avoir réussi et surtout d’avoir fait plaisir à nos supporters.
Comment a été la soirée qui a suivi votre consécration ?
Ça a été une soirée très intense, pleine d’émotions. Il y en avait tellement que j’ai eu du mal à m’endormir. D’ailleurs, je me suis couché à une heure tardive puisque je ne pouvais m’empêcher de vivre de tels moments.
Maintenant que vous avez remporté la coupe, la nouvelle mission qui vous attend en tant que président est de vous maintenir parmi les meilleurs. Comment allez-vous y procéder ?
Pour le moment, on veut d’abord savourer cette consécration exceptionnelle. On veut en profiter au maximum. On a une semaine devant nous pour faire la fête et au bout on va passer au travail. La première chose que je compte faire est de restructurer le club, notamment son administration. Il y a des choses que je dois faire afin que le CRB passe à une étape supérieure.
Le sujet qui intéresse tout le monde, c’est le futur entraîneur et le renforcement de l’effectif. Y a-t-il du nouveau ?
La seule chose que je peux me permettre de vous dire à ce sujet est que je vais vous annoncer le nom du nouvel entraîneur d’ici deux jours, mais pour le reste on veut prendre notre temps pour ne rien regretter.
Vous ne pensez pas que vous mettrez beaucoup de temps puisque la saison débute dans un mois et demi ?
On est sereins et on est confiants quant au bon déroulement des choses. Tout va bien se passer. Ce n’est pas un problème pour nous.
A part le recrutement, un énorme travail vous attend surtout pour ce qui est de régler les problèmes financiers…
Les problèmes financiers seront bientôt réglés. Juste le temps de remettre un peu d’ordre au niveau de l’administration du club.
Les ambitions des supporters après cette consécration seront plus importantes. Pour garder le cap la saison prochaine, il faut que le club soit à l’aise financièrement. Êtes-vous optimistes par rapport à ce qui vous attend comme responsabilités ?
Bien sûr qu’on est optimistes. Comme vous le savez, la saison prochaine il y aura la coupe arabe et la coupe de la CAF. On va tout faire pour honorer le pays dans ces deux compétitions et pour que le club retrouve sa notoriété.
S. B.
La défense du CRB, c’est du solide !
Bien se tenir défensivement face à l’ESS n’est pas donné à n’importe quelle équipe de la L1. Lors de la finale, le CRB confirme qu’il possède une défense de qualité.
Badou Zaki a su apporter sa touche secrète pour faire de la défense un rempart infranchissable. Tout était parfait, du gardien de but Salhi au compartiment défensif mais également le système défensif dans le lequel les milieux de terrain Heriat et Draoui ont joué un rôle-clé.
Namani et Cherfaoui ont confirmé qu’ils constituent une des meilleures paires centrales du championnat, ce qui devrait rassurer le futur entraîneur. Chebira et Khoudi, qui ont tous les deux occupé respectivement les flancs gauche et droit de la défense, reviennent de très loin après avoir été tout juste moyens pendant la saison. Ils ont su s’imposer à un moment crucial, qui est la finale, et ont été irréprochables que ce soit dans les efforts qu’ils ont fournis ou dans la manière avec laquelle ils l’ont fait.
Très rassurants surtout après que le club a assuré le billet pour disputer deux nouvelles compétitions la saison prochaines, à savoir la coupe de la CAF et la coupe arabe. La direction n’aura donc pas à dépenser beaucoup d’argent pour permettre au successeur de Zaki d’avoir une défense solide puisque tout est déjà en place.
Khoudi : «On a eu une semaine très intense»
Parlant de la réussite tactique du CRB lors de la finale, Khoudi a déclaré au coup de sifflet final : «Cette réussite est le fruit d’énormes efforts. On a eu une semaine très intense pendant laquelle on a travaillé sur beaucoup de détails. C’est cela qui nous a aidés pour être à la hauteur ; pourtant, plusieurs changements étaient inédits.»
Namani : «Quand on a l’envie, on peut tout avoir»
Pour Namani, la clé de la victoire face à l’ESS était l’envie de remporter la coupe. «C’est vrai que le travail a une place très importance mais ce qui nous permis de faire la différence est notre envie de les battre», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Quand on a l’envie, on peut tout avoir. Ça nous fait un plaisir énorme de terminer la saison de cette manière.»
Cherfaoui : «Fiers de ce qu’on a réalisé»
Quant à Cherfaoui, il a déclaré en fin de match : «C’est très émouvant de voir autant de joie et de se rendre compte qu’on y est pour beaucoup. On est très fiers de ce qu’on a réalisé. Cette consécration marque la fin d’une époque qu’on espère ne plus revivre. J’espère que ça va réveiller les consciences et penser à faire de ce club, un club de titres.»
Salhi : «Ma gratitude à Badou Zaki»
Salhi a été le héros discret de la finale. Il a été l’élément stabilisateur de la défense du CRB en réussissant toutes ses sorties et ses interventions. En fin de match, il a déclaré : «Tout d’abord, je remercie Dieu. Toute ma gratitude à Badou Zaki qui a su sortir le meilleur de moi-même. Il m’a beaucoup aidé à reprendre ma confiance.»
S. B.
Lakroum : «Ce titre en appellera d’autres»
Sidali Lakroum a énormément contribué à la victoire de son équipe face à l’ESS avant-hier. Il a joué un grand rôle dans la stratégie établie par Badou Zaki. Son intensité dans le jeu était telle que les Sétifiens ne pouvaient pas se permettre de s’aventurer dans des montées offensives laissant derrière eux un attaquant adverse qui ne cherchait que la moindre faille pour ouvrir le score. En fin de match, Lakroum a déclaré : «C’est très bien de terminer la saison de cette manière et c’est très beau de voir tous ses sacrifices récompensés par une telle consécration. Ce titre en appellera d’autres et il ne sera que le début d’une nouvelle ère pour le CRB qui reste un des plus grands clubs d’Algérie et qui mérite bien plus qu’une coupe d’Algérie.»
S. B.
Les Belouizdadis fêtent la 7e coupe partout à travers le monde
Par Sofiane Boulaouche
Les amoureux du CRB se souviendront à jamais du 5 juillet 2017 qui correspond non seulement avec le 55eanniversaire de la création de leur club, mais également à la 7e consécration des Rouge et Blanc en Coupe d’Algérie. À Belouizdad ou ailleurs à travers le monde, on a fêté ce titre comme il se doit.
Les cris de joie des supporters du CRB ont été à la hauteur des tribulations qu’a connues le club cette saison. Une saison incroyable vu comment elle s’est déroulée d’abord avec des débuts catastrophiques, que ce soit en football ou ailleurs. Fort heureusement que la fin a été glorieuse et couronne les énormes efforts de tous ceux qui aiment le club qui ont tout fait durant six mois de travail et de sacrifices pour redresser la situation. La mission est si merveilleusement accomplie pour l’équipe et surtout pour les amoureux des Rouge et Blanc qui ont fait la fête avec beaucoup d’émotion partout à commencer par Belouizdad. Comme de coutume, le grand rassemblement des supporters s’est fait au boulevard Mohamed-Belouizdad où l’on a sorti drapeaux et fumigènes pour immortaliser ces jolis moments. Idem dans certains quartiers à Londres, Paris et New York où l’ambiance était quasi semblable à celle de Belouizdad. La fête a duré très tard dans la soirée.
S. B.
Problèmes financiers
La direction temporise
Financièrement, la direction du Chabab ne semble toujours pas capable de faire face aux exigences du club. Les dirigeants seront appelés à répondre présent dans les prochains jours pour ce qui concerne toutes les charges de la SSPA, à savoir certaines dettes de fournisseurs et les nombreux salaires et primes à régler dont la somme est très importante. Après avoir remporté la Coupe d’Algérie, la situation tend à s’améliorer avec à la clé de nombreuses nouvelles ressources financières, ce qui va énormément faciliter la tâche aux dirigeants. On parle depuis avant-hier de 15 milliards de rentrée d’argent, cela comprend notamment les cadeaux de la wilaya d’Alger et des sponsors.
Malgré cette période prometteuse qu’attend le club, la direction temporise.
Les membres du staff technique dans l’incertitude
Une source officielle nous a affirmé au cours de la journée d’hier que l’avenir des membres du staff technique est incertain. Hadj Mohamed n’a encore rien fait, ce qui est logique puisque cela dépend du futur entraîneur.
S. B.
Annoncé en Arabie saoudite
Feham : «Je reste en Algérie »
Un des artisans de la très belle fin de saison du club, à savoir Feham Bouazza, n’a jamais caché ses intentions concernant son avenir. Il a déclaré depuis longtemps qu’il va quitter le CRB dès le dernier match de la saison. Plusieurs rumeurs circulent quant à sa prochaine destination depuis hier dont d’éventuels contacts avec un club saoudien. Contacté par nos soins hier, le joueur précise : «Non c’est faux, je ne vais pas aller en Arabie saoudite, je reste en Algérie. J’ai des offres de la part de quatre clubs ici pays, mais pour le moment, les choses ne sont pas très avancées.» Feham n’a voulu donner aucune précision par rapport à ce sujet et a affirmé que c’est son manager qui va tout lui régler.
S. B.
Le coup de com réussit de PMG
Mettre 7 V sur le maillot de la finale du CRB était un coup très risqué de la part de l’équipementier du club qui, au cas où il n’y aurait pas eu de consécration, ça aurait pu être pris pour de la prétention. Mais au final, cela a porté bonheur aux Belouizdadis et après une polémique sur le premier maillot, tout est bien fini.
Dîner à l’honneur du CRB à la wilaya d’Alger
Au cours de la journée d’hier, le CRB a reçu une invitation de la part du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, pour un dîner et ce, afin de féliciter le club pour avoir remporté brillamment la Coupe d’Algérie. Une rencontre sur laquelle les dirigeants belouizdadis misent énormément puisque Zoukh leur a promis une très belle récompense. Cette récompense sera financière, et selon nos informations ça sera un chèque de 3 milliards de centimes ; de quoi permette au club de régler beaucoup de soucis. Notons que le dîner aura lieu lundi prochain au siège de la wilaya d’Alger.
CRB
Revoilà les opportunistes !
Aiment-ils sincèrement le CRB, ou sont-ils des opportunistes avérés. Tous ceux qui connaissent bien le club s’accordent à dire que oui ce sont vraiment des opportunistes. Ils ont réapparu lors de la finale et après pour célébrer cette belle consécration, mais en fait ils ne voulaient que s’afficher comme des héros de cette belle aventure que Cherfaoui et ses coéquipiers viennent de réaliser. Ils étaient très nombreux avant-hier à l’hôtel, au point que cela a étonné toute l’équipe qui s’est interrogée sur le rôle de ces personnes-là, qui, selon elles, ne sont que des parasites. La preuve, ils ne soutiennent jamais assez efficacement le club dans ses moments difficiles, mais dès que l’orage passe, ils sortent tous de leurs trous.
Le grand ménage c’est pour bientôt
Dans les prochains jours, la première mesure que Hadj Mohamed va prendre est de nettoyer l’entourage. Il s’est aperçu, depuis qu’il est au CRB, que ceux qui aiment le club de tout cœur sont très rares et tout le reste, ceux qui rôdent sans cesse autour de lui, ne sont que des profiteurs. C’est comme cela qu’il les décrit à ses plus proches. Maintenant que tout est bien terminé, il va très bientôt faire table rase.
S. B.
Yahia Cherif : « Ce trophée, le meilleur de tous »
«Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais menotté Badou pour qu’il reste avec nous »
« Bien sûr que je reste au Chabab »
C’est un Yahia Cherif aux anges qui nous a livré ses impressions 24 heures après la rencontre et la finale de Coupe d’Algérie. Pour le buteur de cette finale, c’est tout simplement le meilleur souvenir de sa carrière ce septième trophée remporté avec le Chabab.
A l’annonce du onze rentrant avant la finale, on croit savoir que vous n’étiez pas très content d’apprendre que vous étiez sur le banc de touche…
Oui je l’avoue, je n’étais pas du tout content de savoir que je n’allais pas rentrer comme titulaire. Vous savez, ce n’est pas tous les jours qu’on joue une finale, et je voulais absolument débuter la rencontre. En fait, je ne suis jamais content d’être sur le banc de touche car je suis un compétiteur, mais je n’avais pas d’autre choix que d’accepter celui du coach.
Vous n’avez rien dit alors à votre entraîneur ?
Comment voulez-vous parler à un coach qui a un charisme comme celui de Badou Zaki ! C’est à la fois un grand entraîneur et un grand homme. Je m’estime heureux d’avoir bossé avec un tel entraîneur. Ce dernier est un grand professionnel et a travaillé sans relâche pour remettre le club sur les rails. Je le redis encore une fois, c’est grâce à lui que le club a arraché ce titre et réussi à se sauver et à se maintenir en première division.
Figurez-vous que le coach affirme que c’est grâce à vous, les joueurs, que le CRB a pu remporter son septième titre…
Et bien, c’est tout à son honneur. C’était notre entraîneur mais aussi notre papa, notre confident, notre grand frère. Dans ma carrière, j’ai eu affaire à des entraîneurs, mais j’avoue que Badou Zaki m’a marqué et me marquera pour le reste de mes jours.
Vous avez été l’auteur du seul but lors de cette finale, on vous a vu pleurer à chaudes larmes, était-ce aussi émouvant ?
Oui, ça l’était vraiment. Certes, j’ai gagné deux coupes d’Algérie avec la JSK en 2011 et le MCA en 2014, mais pour moi, celle-ci est la plus belle.
Et pourquoi donc ?
Et bien tout simplement parce que c’est la première fois que je marque un but au stade du 5-Juillet. En plus, c’était lors d’une finale à une date mémorable comme celle du 5 juillet. Ce fut une année très dure et cette coupe a vraiment une saveur très particulière. Dieu merci, nous avons tout donné pour offrir ce septième trophée au club et nous avons réussi. Notre génération est rentrée dans l’histoire de ce prestigieux club, et dans quelques années, on parlera de nous comme vous le faites actuellement avec les générations précédentes.
Avant de marquer votre premier but, vous avez raté une occasion juste avant…
Oui, j’avais eu du mal à contrôler la balle et c’est ce qui explique mon ratage. Mais bon, je pense que j’ai marqué au bon moment, car c’était deux minutes avant le coup de sifflet final. Permettez-moi aussi de vous préciser quelque chose…
Oui, allez-y ?
D’abord à l’annonce du onze rentrant, le coach nous a bien précisé que chacun des remplaçants était une cartouche qui pouvait faire la différence. Quand je suis rentré, j’ai eu des occasions et j’en ai ratées pas mal, mais l’entraîneur m’a appelé sur la main courante et m’a fait savoir que je devais continuer et poursuivre mes efforts, car j’allais hériter d’espaces et avoir d’autres occasions de scorer et c’est ce qui s’est passé. Badou Zaki est un entraîneur d’envergure internationale et un visionnaire. Encore une fois, merci à lui.
Avez-vous un pincement au cœur à la veille de son départ pour le Maroc ?
Et comment ! Si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais menotté pour qu’il reste encore avec nous au CRB. Mais malheureusement, tout cela nous dépasse, nous les joueurs. On lui souhaite donc bonne chance et inchallah un jour, il reviendra en Algérie.
Votre avenir au CRB, vous qui êtes toujours sous contrat ?
Bien sûr que je vais rester. J’ai signé pour trois ans et je compte aller au bout de mon engagement. J’ai gagné un titre avec cette équipe et j’espère en gagner d’autres, mais avant de finir je voudrais rajouter un détail afin que les supporters soient mis au parfum.
Oui, de quoi s’agit-il ?
Lors du speech d’avant-match, le coach nous a dit clairement : « Vous avez juste à appliquer mes consignes, faites-le, et si vous ne gagnez pas, je mettrai mes deux mains à couper ».
A. H. A.
Badou Zaki : « Voilà les vidéos que j’ai montrées aux joueurs »
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Il rend en hommage aux joueurs en pleurs
Yahia Cherif : « Si vous ne
C’est mon plus beau trophée
Les joueurs sont des fils de famille