Comme nous vous l’annoncions hier, le tirage au sort des demi-finales de Dame coupe entre la JSS et l’ASO d’un côté et entre le NCM et le CRB promettaient des confrontations en dehors du terrain avant le jour J, et pour cause : la décision du BF d’instaurer la VAR a poussé la commission de la coupe de programmer les deux rencontres sur des terrains neutres, et cela n’arrange pas les équipes tirées en premier.
Hier, soit au lendemain du tirage au sort de la coupe, la commission présidée par Khabouz a annoncé que la JSS allait devoir recevoir l’ASO le vendredi 26 mai 2023 (18h00) à Oran, alors que l’autre match se jouera à Hamlaoui le lendemain à savoir samedi à partir de 18h, une décision redoutée de part et d’autre, il faut dire que quelques instants après le tirage, Bellakhdar représentant de la JSS au tirage ainsi que Bennacer pour le NCM affichaient une grise mine, ils savaient que leurs stades respectifs présentaient des carences, puisque des réserves avaient été émises par la commission de la coupe dépêchée pour une étude technique en prévision de l’utilisation de la VAR. Finalement, ce que les deux camps redoutaient a fini par se confirmer, la JSS et le NCM vont devoir jouer ailleurs, cela a donné lieu à un mouvement de rébellion, Zerouati n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur deux personnes : le SG de la FAF Mounir Debichi et Abdelkrim Medouar président de la LFP, il leur reproche de vouloir coûte que coûte provoquer la sortie de son équipe de la course. «Ils veulent régler leurs comptes avec moi sur le dos de mon équipe», dira Zerouati dans une conférence de presse organisée hier à Béchar.
Eternel recommencement
Les revendications de la JSS et du NCM sont claires, les deux clubs veulent recevoir chez eux, pour eux, leurs stades peuvent facilement accueillir la VAR, mais la commission de Dame coupe ne veut pas effectuer une contrevisite, dans le but d’aider leurs adversaires à passer en finale, ils refusent de céder et menacent même de saisir le TAS car, d’après eux, le règlement de la coupe tel qu’ils l’ont validé en début de saison, ne prévoit pas l’utilisation de la VAR, il est donc impossible de se soumettre aux ordres même s’il s’agit d’une décision émise par le BF, d’ailleurs la FAF à travers une publication hier sur son site a rappelé les circonstance de l’application de la VAR, après les orientations d’Etchiali et l’installation d’Abid-Charef comme responsable de la VAR à la CFA. Les matches de vendredi et samedi prochains risquent sérieusement de ne pas se jouer, un report est plus que possible, cela nous rappelle de vieux souvenirs car, en coupe, il y a eu souvent des soucis de programmation, on se souvient tous de 2018 et l’affaire du match JSK-MCA lorsque les Kabyles avaient été privés de leur stade, à cause de sa capacité d’accueil qui n’atteint pas les 20 000 places prévues par le règlement, un Odomètre a même été utilisé au stade de Tizi Ouzou pour confirmer que le stade n’avait pas plus de 14 000 places assises, la suite, on l’a tous suivi, un match joué à Hamlaoui, émaillé d’incidents causant des blessés dans le camp mouloudéen après des accrochages entre ces derniers et les supporters du CSC, les gens avaient pointé du doigt la commission de la coupe, ce souvenir n’est pas le seul, le MCA d’Omar Ghrib avait mené une bataille pour jouer une demi-finale à Bologhine contre l’ESS pour fuir le 5-Juillet, l’USMA a fait de même pour faire jouer une rencontre contre le MCO en 2013 à Zabana au lieu de Bouakeul… Déjà confrontée à des soucis de programmation qui vont prolonger le championnat jusqu’à juillet prochain, la LFP risque de voir un week-end partir en fumée, si aucun accord n’est trouvé entre les differentes parties d’ici vendredi, à l’origine de ce désaccord cette VAR que non stades et même nos clubs ne sont pas prêts à accueillir cette saison, à suivre
- M. A.