Dans notre édition d’hier, on faisait état de la colère de Messaoud Koussa lors de l’ouverture du séminaire des arbitres et du fait qu’il ait quitté Sidi Moussa en colère.
Ceux qui étaient présents ont même cru que Koussa avait démissionné tellement il était hors de lui suite au différent qu’il avait sur place avec le président de la Fédération Kheireddine Zetchi. En effet, Amalou chargé de la désignation des arbitres avait choisi de prendre dans son équipe l’ancien arbitre Bechari, une décision que ne cautionnait pas du tout l’ancien président de la Ligue de Sétif. Voulant ce qu’il en était au juste, nous avons donc pris attache avec le concerné lui-même, à savoir le président de la commission d’arbitrage Messaoud Koussa qui a tenu à confirmer qu’à aucun moment il n’avait déposé sa démission. En fait, Koussa était en colère, et ne voulant pas prendre une décision sous cet effet, il a préféré partir et rentrer chez lui à Sétif pour penser à tout cela et faire le point la tête froide. D’ailleurs, hier au moment où nous l’avions contacté, il était sur la route pour Alger afin d’assister au dîner prévu en l’honneur du nouveau sélectionneur national, Lucas Alcaraz, au même titre que les autres membres du bureau fédéral.
Il veut éclaircir certains points
Par ailleurs, selon une source digne de foi, on a également appris que Messaoud Koussa devait de nouveau avoir une discussion avec le président de la FAF, Kheiredine Zetchi. L’idée c’est de mettre les choses à plat et éclaircir certains points entre les deux hommes. Il est clair que le président de la CFA veut avoir une certaine liberté d’action et une marge de manœuvre assez large pour pouvoir accomplir sa mission comme il le souhaite. Avec sa grande expérience dans le domaine de l’arbitrage, il veut apporter toute son expérience au profit de la CFA et faire en sorte de relancer l’arbitrage algérien. Pour y parvenir, il a besoin d’avoir cette liberté d’action pour faire son travail de manière convenable et refuse qu’on lui impose des personnes, surtout s’il ne les a pas choisies lui-même et qu’il a été mis devant le fait accompli.
«J’ai vu des choses qui ne m’ont pas plu, ça m’a mis en colère»
Contacté par nos soins durant l’après-midi d’hier, le principal concerné est revenu sur ce qui s’est passé et a assuré ne pas avoir démissionné de son poste de président de la commission d’arbitrage, ni du bureau fédéral d’ailleurs : «Ce qu’il faut savoir, c’est que je n’ai pas démissionné. A aucun moment je ne l’ai fait, ni de façon verbale ni par écrit. J’étais en colère après ce qui s’est passé car j’ai vu des choses qui m’ont déplu. Vous savez, nous les Sétifiens, nous avons le sang chaud et donc on s’emporte assez rapidement. Donc, je me suis levé, j’ai quitté la salle et suis rentré chez moi à Sétif. Maintenant, je suis en route vers d’Alger pour assister au dîner prévu en l’honneur du nouveau sélectionneur national et tout son staff. En tant que membre fédéral et président de la commission d’arbitrage, il faut que j’éclaircisse certains points par rapport aux gens avec qui je vais travailler. C’est moi qui serai jugé à la fin et qui devrait assumer devant l’opinion publique pour tout ce qui concerne le volet arbitrage. Il faut que j’aie une liberté d’action. Je pense avoir cumulé assez d’expérience durant ma carrière, que ce soit sur le terrain ou dans la gestion pour pouvoir apporter le plus escompté.
Je pense qu’on va profiter du dîner pour aplanir les différends et faire la lumière sur ce qui s’est passé.»
Ainsi, tout devait être éclairci hier entre le président de la CFA et le président de la FAF quant à la futur gestion de la commission d’arbitrage.
En tout cas une chose est certaine, Messaoud Koussa n’a pas démissionné du bureau fédéral et du poste du président de la commission d’arbitrage, et ne compte pas du tout le faire, sauf si les deux hommes, à savoir lui et Kheireddine Zetchi ne réussissent pas à tomber d’accord sur les prérogatives qui lui seront assignées.
I. Z.
Antar Yahia pressenti pour le poste de coordinateur avec les Pro
Selon les dernières informations qui nous sont parvenues de la Fédération algérienne de football, on a appris que l’ancien capitaine de l’équipe nationale a été contacté pour occuper le poste de coordinateur avec nos joueurs professionnels au sein de l’EN.
Il faut dire que l’ancien capitaine des Verts a toujours ouvert la porte pour une collaboration avec les Verts. Le manager actuel d’Orléans est donc pisté par la nouvelle équipe dirigeante de la FAF. L’instance fédérale qui veut avoir un élément d’expérience avec du charisme, voit en lui le profil parfait pour assurer cette mission. Pour le moment aucune avancée dans ce dossier puisqu’il n’y a eu qu’un contact préliminaire entre les deux parties. On en saura certainement un peu plus au cours des tous prochains jours.
I. Z.
Poste d’entraîneur des gardiens
Ça se jouera entre Sbaâ et Bouras
Le nouvel entraîneur national, Lucas Alcaraz, a déjà désigné deux membres de son staff. Il reste à pourvoir le poste d’entraîneur des gardiens de but, et vraisemblablement ça se jouera entre deux candidats.
Les choses commencent à s’accélérer pour la FAF ces derniers jours. Après la nomination d’Alcaraz au poste de sélectionneur national, le tour est venu pour compléter le staff technique national. On pense notamment au poste d’entraîneur des gardiens de but. Dans ce sens, une source bien informée nous a fait savoir que Hakim Sbaâ a déposé sa candidature pour occuper ce poste tout comme l’ancien entraîneur des portiers de Sochaux Aziz Bouras. Eh bien, ces deux candidatures ont été retenues pour le choix final. Notre source précise que les deux entraîneurs en question présentent des profils qui auraient séduit les dirigeants de la FAF et que le choix devrait se faire aujourd’hui entre l’un des deux candidats.
Une décision aujourd’hui ?
Dans le même registre, la même source fait également savoir qu’une décision finale devrait être prise dès aujourd’hui pour annoncer l’identité de celui qui va intégrer le staff de Lucas Alcaraz et entamer l’aventure avec les Verts. Cela devrait avoir lieu après la conférence de presse du nouveau sélectionneur national. Reste à savoir maintenant qui sera choisi par le président Kheiredine Zetchi pour prendre le relais de Mickael Bouly qui a occupé la fonction pendant plusieurs années.
Sbaâ a un atout précieux
On s’est intéressés à la piste de Hakim Sbaâ et le moins que l’on puisse dire, c’est que le concerné a un CV éloquent et qu’il a roulé sa bosse avec beaucoup de succès. De plus, il a un atout très important dans sa manche. Il a travaillé en Espagne et maîtrise parfaitement la langue espagnole. Un élément déterminant puisqu’il pourrait communiquer normalement avec Alcaraz et servira dans le même temps de traducteur pour les joueurs ne parlant pas français. Voici quelques faits d’armes du concerné durant sa carrière et notamment en Espagne :
- Entraîneur en chef de la catégorie junior du club Deportivo Alàves (première division territoriale basque)
- Entraîneur en chef de la catégorie senior du club Deportivo San Martin, filiale du club Deportivo Alàves (division territoriale régionale basque)
- Entraîneur en chef de la catégorie cadet du club Deportivo Lakua filiale de l’Atletic Bilbao, 1re division espagnole, avec lequel il a accédé à la division nationale.
- Chargé de l’école de formation et technification du club Deportivo Lakua filial de l’Atletic Bilbao.
- Coordinateur technique de l école des entraîneurs de la fédération Alàves de football.
- Formateur des entraîneurs des gardiens de but au niveau de l’école des entraîneurs à la fédération Alàves de football.
I. Z.
En plus d’un entraîneur des gardiens
La FAF veut deux adjoints algériens
Si le nouveau sélectionneur a déjà choisi deux adjoints espagnols avec lui, l’affaire n’est pas réglée pour autant.
En effet, une source digne de foi nous a fait savoir que la FAF veut désigner deux adjoints locaux pour former un staff élargi. L’idée c’est que les deux techniciens locaux s’occupent en même temps des A’. Comme l’instance a décidé de composer une seule équipe nationale, les deux entraîneurs algériens qui seront choisis s’occuperont des locaux pour préparer les prochaines échéances. Pour rappel, Madoui est la piste la plus plausible pour intégrer le staff technique national.
I. Z.