Il y a un peu plus d’une quinzaine de jours, le président de la Fédération algérienne de football Kheireddine Zetchi a réussi à faire passer son projet de construction, gestion et exploitation des quatre centres de formation, lors d’une assemblée générale ordinaire dans sa session extraordinaire.
Des membres de l’assemblée générale ont voté à l’unanimité le projet qui tient tant à cœur l’ancien boss du Paradou. Ce dernier croit dur comme fer en la formation, lui qui a initié le projet des académies avec son ancien club. Ainsi, alors que tout se passait bien, c’est-à-dire qu’au moment où les membres de l’AG ont voté tous oui pour ce projet, et que tout le boss de la FAF a réussi à convaincre une grande partie de l’opinion publique quant à remplacer ce projet par celui de la construction d’un hôtel de luxe pour la FAF, prévu et conçu sous l’ère Mohamed Raouraoua, voilà que le premier responsable du secteur des sports dans notre pays, le ministre de la Jeunesse et des Sports Mohamed Hattab en l’occurrence, vient remettre en question ce projet.
Des représentants de la FAF ont déjà visité le centre de Sidi Bel Abbès et…
Lors de sa visite à Sidi Bel-Abbès, le MJS a fait savoir : « On a appris récemment que la Fédération algérienne de football a fait savoir qu’elle comptait construire des nouveaux centres de formation. Donc, nous avons dans l’urgence pris attache avec le premier responsable de la FAF, son président en l’occurrence, pour l’informer que des centres existent déjà et qu’il nous est tout à fait possible de les mettre à sa disposition dont le centre de Sidi Bel Abbès. D’ailleurs, nous lui avons même demandé de venir visiter ce centre sur place afin qu’il se fasse sa propre idée. C’est un très joli centre avec toutes les commodités nécessaires. J’ai même eu une discussion avec le wali de Bel-Abbès afin qu’il le mette à sa disposition dans les plus brefs délais. Au lieu de faire des dépenses supplémentaires dans le cadre de la rationalisation de l’argent public et une meilleure exploitation de cet argent, il serait préférable d’utiliser ces centres qui existent déjà», a précisé Mohamed Hattab. Pourquoi cette sortie médiatique du MJS et à ce moment bien précis ? Pourquoi le ministre de la Jeunesse et des Sports n’a-t-il pas jugé utile de le faire avant la tenue et le vote de l’AGO, alors que depuis son élection, Kheireddine Zetchi n’a cessé d’évoquer ces centres de formation et leur création ? Une déclaration qui intervient plusieurs jours après que les membres de l’AG ont voté la création de centres, un vote qui, rappelons-le, a été fait à l’unanimité. Du côté de la FAF, on ne comprend pas les propos du MJS d’autant plus que les responsables de la Fédération algérienne de football ont visité tous les centres du MJS existant sur le territoire national au cours de ces derniers mois.
La FAF a demandé le centre d’EL Baz de Sétif, mais…
Pour ce qui est du centre de Sidi Bel-Abbès justement, la visite s’est faite il y a quelques mois ; l’ancien wali de la ville était tout à fait d’accord de céder ce centre à la FAF. Mais le directeur de la jeunesse et des sports de cette même wilaya a fait savoir au représentant de la FAF que ce centre ne comportait pas du tout les commodités d’un centre de formation digne de ce nom. Il a aussi indiqué à la FAF que le coût de sa rénovation serait presque le même que de celui de construire un nouveau centre de formation.
En d’autres termes, on a clairement affirmé à la Fédération algérienne de football qu’il fallait éviter de prendre ce centre dont a parlé justement le MJS en présence du nouveau wali.
Concernant le centre d’El Baz de Sétif, où se prépare d’ailleurs généralement l’ESS notamment en prévision des grands rendez-vous, les responsables de la FAF, et pas plus tard que le jour du match retour face au Ahly, la FAF a demandé au wali de leur céder ce centre afin justement d’en faire un centre de formation de football. Mais le wali actuel a fait savoir que ce centre est très bénéfique aux autres disciplines, notamment le volley-ball, et qu’il était donc impossible de le céder à titre de concession, comme ce fut le cas pour celui de Khemiss Meliana.
Même son de cloche de la part des responsables de la wilaya d’Annaba quant au centre de Seraïdi.
C’est pour dire que du côté de la FAF, on estime donc qu’ils ont fait le tour de la question concernant justement la rénovation et la prise en charge des centres du MJS, mais jusque-là, seul le centre de Khemiss Meliana a répondu aux normes à tous les niveaux. Concernant les autres établissements que cette même FAF a sollicités, les responsables du football algérien disent s’être confrontés soit au refus des responsables de la wilaya, soit au coût très élevé de la restauration de ces infrastructures.
C’est pour dire que si le ministre de la Jeunesse et des Sports a clairement montré, signifié et précisé qu’il n’était pas vraiment pour la construction, gestion et exploitation des nouveaux centres de la FAF, du côté de la Fédération algérienne, d’après notre source, il n’est pas question de laisser tomber ce projet qui vient d’être voté à l’unanimité.
Bien au contraire, la FAF de Kheireddine Zetchi veut prouver qu’elle est tout à fait capable de réussir ce grand défi qu’elle s’est lancé en montrant que seule la formation est la solution à moyen et long terme du football algérien.
Asma H. A.
Belmadi à Alger depuis hier
En prévision du match face au Togo prévu le 18 novembre prochain à Lomé, qui mettra aux prises le Togo avec notre équipe nationale, Djamel Belmadi a regagné Alger hier dans la journée. L’entraîneur national va donc préparer le stage des Verts qui débutera la semaine prochaine. Un match qui ne s’annonce pas facile au vu de l’enjeu, mais aussi de tous les blessés qu’enregistre l’effectif de l’EN.
Alors que la participation de Mbolhi est toujours incertaine
Oukidja en pole position pour le Togo
Au niveau du staff technique national, c’est toujours la grosse inquiétude quant à la blessure du gardien numéro 1 des Verts, Raïs Mbolhi. En effet, blessé au genou lors d’un match de championnat avec son club El Ettifaq, Raïs Mbolhi n’a toujours pas repris les entraînements. Du coup, et du côté du staff médical de l’EN, on attend toujours des nouvelles quant à l’évolution de sa blessure, et si Mbolhi pourrait oui ou non être apte pour le match du 18 novembre prochain à Lomé face au Togo.
Toujours dans l’incertitude, on commence déjà à penser à celui qui pourrait le remplacer lors de cette avant-dernière journée qualificative pour la coupe d’Afrique des Nations prévue cet été au Cameroun.
Selon nos informations, celui qui semblerait en pole position pour garder les bois des Verts face au Togo serait le gardien du FC Metz, Alexandre Oukidja.
Ce dernier convoqué face à la Gambie, il n’a pas fait partie du groupe pour la double confrontation face au Bénin à Mustapha-Tchaker, à Blida, et à Cotonou. D’après nos informations, Oukidja et Boulaya ont été mis à la disposition de leurs clubs, le FC Metz, qui a demandé de les dispenser de ce match au vu de l’importance de leur confrontation.
On l’a laissé à la disposition du FC Metz face au Bénin
Une requête acceptée par la FAF d’autant plus que le gardien sétfien Zeghba affichait une très grande forme il y a près d’un mois maintenant.
Mais pour le match du Togo, une convocation a été envoyée à Oukidja qui partie de la liste élargie de Djamel Belmadi. Mais le keeper messin qui a déjà joué près 12 matchs avec son club pourrait bien se retrouver dans les bois dans le cas où Mbolhi déclarerait forfait pour cette confrontation.
Pour l’instant on n’en est pas là, car on espère toujours que Raïs puisse être rétabli d’ici le stage des Verts la semaine prochaine.
- H. A.