Le président de la FIFA Gianni Infantino a décidé d’accélérer le versement de la seconde partie des coûts opérationnels des associations membres du programme Forward de la FIFA.
Prévue initialement et habituellement en juillet, et soumise à des critères bien précis, sans lesquels les fédérations ne perçoivent que la première partie annuelle (500 mille dollars), la seconde tranche sera exceptionnellement versée sans justificatif aucun. Le montant que doit donc toucher la FAF prochainement sera de l’ordre de 500 mille dollars, soit l’équivalent de 9 milliards de centimes. Cette 2e partie est pourtant dure à avoir ; elle se base sur le respect d’un cahier des charges à 4 épreuves que chaque fédération doit accomplir si elle veut sa 2e tranche annuelle, à savoir
(1) l’organisation de compétitions féminines, masculines et de jeunes (dans deux catégories d’âge pour les filles et les garçons) – chaque compétition devant impliquer au moins dix clubs, 90 matches et s’étendre chaque année sur au moins six mois ;
(2) la participation des équipes nationales féminines, masculines et de jeunes à au moins quatre matches par an ;
(3) la mise en œuvre d’un système d’enregistrement des joueurs et de gestion des compétitions (opérationnel et régulièrement mis à jour) – pouvant être fourni gratuitement par la FIFA si besoin ;
(4) la réalisation de programmes d’arbitrage pour les femmes et les hommes.
En somme, 4 critères que les fédés ne sont plus tenues d’accomplir vu les circonstances exceptionnelles. Ils recevront donc la 2e partie du million de dollars annuelle qu’ils devront utiliser pour apaiser quelque peu les tensions engendrées par l’arrêt des compétitions et limiter les dégâts, notamment en ce qui concerne certaines fédérations africaines qui font face à de grosses difficultés financières. Il est utile de rappeler que tel qu’il est mentionné dans les principaux amendements du programme Forward 2.0 pour le cycle quadriennal 2019-2022, chaque association membre a droit à 6 millions de dollars afin de répondre aux besoins opérationnels et soutenir les projets de développement. Un montant supplémentaire de 1 million est réservé pour les associations membres aux revenus annuels inférieurs ou égaux à 4 millions de dollars dans l’optique de couvrir les frais de déplacement de leurs équipes nationales et l’achat d’équipement.
- M. A.
Le divorce semble déjà consommé
Le Shabab saoudien prépare l’après-Benlamri
Après la guerre des messages et des tweets qu’a livrée Benlamri à son club du Shabab saoudien, et suite à la réplique consistant à infliger une sanction de 40% du salaire pour non-respect du règlement intérieur, l’on se dirige droit vers une rupture des ponts entre Benlamri et son club. Le Shabab semble avoir admis la réalité et se prépare déjà à assurer la succession de son roc puisque les médias saoudiens ont évoqué le départ imminent de l’international algérien cet été. Son club a même préparé le plan de son remplacement, puisque des discussions sont entamées avec le Hilal local pour le rachat du contrat du défenseur Metaab El Mefredj, prêté l’été dernier, et n’ayant pourtant pu jouer que 6 matches.
Al-Sadd chaud pour l’Algérien
La mission du remplacement de Benlamri s’annonce rude, d’autant qu’à chaque fois qu’il est absent, le Shabab encaisse une tonne de buts. C’est pourquoi les fans essayent de soutenir le joueur et faire pression sur la direction d’Al Baltane pour trouver un terrain d’entente, même si ce dernier n’est pas évident à l’heure actuelle. Quant à l’intérêt des clubs pour le numéro 4 de l’EN, hormis les clubs saoudiens qui se bousculent pour tenter de l’avoir, les médias saoudiens affirment que les Qataris d’Al Sadd sont les plus proches à l’avoir. Benlamri pourrait donc travailler dès la prochaine saison sous les ordres de Xavi Hernandez.
- M. A.