La bataille à trois entre le Marocain Fouzi Lekjaa, l’Égyptien Hani Abou Rida et l’Algérien Kheireddine Zetchi pour les deux sièges du groupement linguistique 3 de l’Afrique (Arabophone, lusophone et hispanophone) au conseil de la FIFA n’a finalement pas eu lieu, hier vendredi 12 mars à l’occasion de la 43^e Assemblée générale de la Confédération africaine de football.

Sans surprise, le président de la FAF, visiblement pas du tout prêt pour cette bataille, s’est retiré de la course, comme l’a annoncé la FAF sur son site officiel hier matin. «Monsieur Kheireddine ZETCHI n’a pu effectuer sa campagne électorale convenablement et défendre ainsi les chances de l’Algérie de figurer au sein du Conseil de la FIFA», a expliqué la fédération. Une fois au Maroc, Zetchi a pu constater qu’il était très en retard et que la défaite allait être cuisante devant ses deux concurrents, il échange avec les responsables de quelques fédérations et avec ceux de la FIFA avant de claquer la porte.  

Des promesses de commissions ?

Après le retrait jeudi du candidat équato-guinéen, et de Zetchi hier matin, les deux sièges sont devenus d’une manière systématique un bien de Lekjaa et d’Abo Rida. Si ce dernier à la FIFA ce n’est qu’une suite logique d’un mandat déjà consommé, en revanche pour Fouzi Lekjaa, il s’agit du début d’une aventure, il devient ainsi le premier Marocain membre du conseil de l’instance dirigeante du football mondial. Pour ce qui est de l’Algérie, Zetchi aurait eu des garanties pour des postes importants, des commissions influentes à la CAF ou à la FIFA, pour l’instant on ne connaît pas exactement le contenu du pacte, c’est le président lui-même qui l’annoncera une fois de retour au pays.

S.M.A