L'ancien président de la Ligue nationale de football Mohamed Mecherara a été désigné conseiller du nouveau président de la Fédération algérienne Amara Charaf-Eddine. La FAF, qui l’a annoncé hier sur son site officiel, a précisera : « Mohamed Mecherara prendra ses fonctions immédiatement. »
Juriste de formation, Mecherara revient aux affaires et ce, après un break durant lequel son nom a circulé çà et là comme récemment du côté du CRB où il était pressenti nouveau président en remplacement de Charaf-Eddine. Mais, finalement, c’est aux côtés de ce dernier qu’il a préféré travailler en devenant son conseiller.
Réformes
Ancien président de la Ligue sous l'ère de l'ancien président de la FAF Mohamed Raouraoua, Mecherara avait aussi travaillé sous les directives de Zetchi. Il avait été nommé “assistant bénévole” de l’ex-patron de la Fédération Kheïreddine Zetchi. Chargé de la mise en place des instruments juridiques et de contrôle, à cette période déjà, il était pressenti pour chapeauter la Direction nationale de contrôle et de gestion des clubs (DNCG). Mais cela n’a pas pu se faire, avant que Zetchi ne lui choisisse Reda Abdouche. Mecherara revient donc à la gestion du football et sera impliqué par le président dans la série de reformes promises par ce dernier lors de sa courte campagne : «Nous sommes porteurs d'un programme de réformes et nous sommes convaincus qu'elles répondront aux nécessités de l'heure», avait-il laissé entendre et d’ajouter : « Toutes les réformes envisagées visent à moderniser profondément notre mode de fonctionnement et de gouvernance. Cela dit, avec la recherche systématique de la performance et de l’excellence. » Charaf-Eddine a aussi dévoilé un programme ambitieux articulé sur onze points. En plus de la réforme structurelle de la FAF, il compte lancer un vaste programme de développement au profit du football professionnel et amateur, et cela passe par l’aide de plusieurs hommes de terrain. L’apport de Mecherara dans ce registre ne peut être que considérable. Le patron du football compte aussi laisser le choix aux clubs d’être professionnels ou non. C’est lui-même qui l’a déclaré, précisant toutefois qu’il va falloir étudier la question et sa faisabilité par rapport aux lois. Un tas de dossiers, tous liés les uns aux autres, sans oublier la mise en place des statuts conformes à ceux de la FIFA et faire en sorte qu’ils préservent les intérêts du football algérien au lieu des personnes. D’ailleurs, lors d’une sortie médiatique avant l’AGE de la FAF, Mecherara avait écarté l’idée d’éventuelles sanctions de la FIFA, précisant que le dialogue allait être suffisant pour que les choses rentrent dans l’ordre. Rappelons que le sort de la DCGF, présidée par Reda Abdouche, n’a pas encore été tranché. L’avis de Mecherara devrait peser dans la balance.
- M. A.