Quatre jours depuis l’ouverture de la période des dépôts de dossiers de candidature, et il n’y a toujours pas de candidat officiel pour la présidence de la FAF. Les mouvements dans les coulisses sont de plus en plus fréquents, des coalitions essayent de naître, et des personnes intéressées par la grande course sont en train de se dégager. Alors que la rue attend des nouvelles de Zefizef, qu’on annonce partant malgré sa démission éliminatoire de 2018, de Sadi muet, mais très intéressé par cette aventure, ou encore de Bahloul qui a exprimé son envie de briguer un mandat et atteindre enfin son objectif de toujours, c’est peut-être chez un autre potentiel candidat que les choses risquent de bouger.
En effet, selon une source proche du président ententiste Abdelhakim Serrar, ce dernier serait actuellement en train d’essayer de rassembler les 16 membres qui l’accompagneront dans l’aventure à la fédération, il a déjà sondé des membres et croit dur comme fer en ses chances de devenir le nouveau président, il faut dire que sa dernière visite aux installations du Ahly du Caire, dans le cadre de la signature d’un partenariat entre son, club et le geant du football africain, et ses nombreux discours autour du professionnalisme ont permis à l’idée de prendre en main les rênes de la FAF de germer dans sa tête, ses déclarations jeudi passé au terme des travaux de l’AGO, lorsqu’il a défendu CEA et ses deux bilans (même s’il a évité de voter au moment du vote) ou encore les propos tenus concernant la possible candidature de Raouraoua ont laissé entendre qu’il avait une idée derrière la tête, les derniers événements dans les coulisses jouent en sa faveur, et il aurait enfin compris qu’il a la possibilité d’être élu le 7 juillet prochain.
Le report de l’AGE n’est pas à écarter
Pour l’instant, Serrar n’a rien dit, il travaille dans les coulisses, mais ce qui est certain, c’est que s’il se présente, ça sera un coup d’arrêt pour le projet de l’autre Ententiste, Walid Sadi, annoncé comme l’élément favori de l’ex-président Raouraoua, car comme on le sait, pour se présenter et compléter son dossier de candidature, Sadi devra passer par l’ESS et arracher un mandatement, seulement avec cette envie déclarée de Serrar de briguer le prochain mandat, cela deviendra tout simplement impossible, le mandatement ira vers l’un d’eux, avec une priorité pour le président.
Dans tous les cas de figure, il reste encore une semaine, et en une semaine beaucoup de choses risquent d’arriver, mais comme on vous l’expliquait hier, la règle du cumul va bousiller les plans des intéressés, il leur sera difficile d’arracher le OK de 16 membres, appelés à démissionner de leurs fonctions actuelles pour les beaux yeux d’un candidat et d’un poste de membre du BF, ces difficultés risquent même de laisser ces éventuels candidats sur leur faim, et à l’arrivée, on peut se retrouver le 26 juin prochain avec 0 candidature, cela provoquerait un plan B non souhaité par la commission électorale, celui du report, la FAF fixerait, dans un tel cas, d’autres dates, et l’AGE sera différée, une situation de chaos qui s’ajouterait à celle du football algérien, et qui rappelle la situation en avril 2021, avant la désignation surprise de CEA, c’est pourquoi Serrar a décidé de bouger et profiter peut-être de ce vide, affaire à suivre.
S.M.A