Qui ne se souvient pas de l’échec de la candidature algérienne pour l’organisation de la CAN 2017 ? Le Gabon avait raflé la mise et le verdict attendu par les Algériens était en fait déjà connu dans les coulisses de la CAF et du sport africain.
« L’Algérie a perdu l’organisation de cette CAN et c’est le Gabon qui va l’organiser », disait le président du COA de l’époque Mustapha Berraf des mois avant le verdict rendu public par la confédération. A vrai dire, les chances de voir notre pays récupérer cette CAN était inexistantes à l’époque, malgré des déclarations de l’ex-ministre Tahmi, qui laissait croire que "l’Algérie a un dossier solide’’, des propos qui avaient donné de faux espoirs à la population, avant que le Gabon ne rafle la mise. Depuis cet échec, l’Algérie a préféré se remettre au travail, et au bout de 5 ans, nous revoilà avec des atouts en plus et pas n’importe quels atouts, des stades de niveau mondial, même les enceintes rénovées sont attrayantes, on parle notamment du stade d’Annaba qui annonce un retour de très loin, autant d’atouts qui vont déployer les grands moyens en janvier pour gagner la confiance du Comex de la CAF, il faut dire que le séjour du bureau exécutif de Motsepe à Alger sera décisif, certes on ne sera pas seuls en piste, mais notre pays aura toutes les conditions qu’il faut pour réussir son lobbying, c’est dire toute la pression et la responsabilité qui seront sur les épaules du président de la FAF Djahid Zefizef, lequel aura la lourde tâche de ramener la CAN en Algérie 35 ans après la seule et unique que notre pays a connue, certains y voient même un test de vérité pour le nouveau patron de la FAF qui a du mal à s’affirmer et à convaincre l’Algérie du football, malgré son discours apprécié lors du dernier congrès de la CAF, puisque la rue attend de lui une réaction sur le terrain face à des adversaires qui s’annoncent difficiles à l’image du Maroc dont le président Lekjaâ ne va pas lésiner sur les moyens pour convaincre les membres du Comex, voire même d’utiliser la carte de la FIFA pour récupérer la CAN laissée libre par la Guinée, l’entrée en lice du Sénégal ne peut que complique la tâche pour Zefizef, avec un adversaire qui n’est autre que Senghor, l’un des hommes de confiance de Mosepe, qui rendra la tâche encore plus ardue.
S.M.A