Six stades dont deux homologués par la CAF, un dont les travaux de construction sont achevés et trois autres où le chantier avance. En Côte d’Ivoire, les préparatifs de la prochaine coupe d’Afrique des nations (CAN 2023) vont bon train.
Les autorités publiques et sportives mettent tout en œuvre pour la réussite de l’événement qu’elles accueillent pour la deuxième fois après l’édition de 1984. A 8 mois du rendez-vous, la plus haute autorité du pays est positive quant au respect de la date indiquée. Mardi 25 avril lors de son adresse à la nation devant les parlementaires réunis en congrès, le Président ivoirien Alassane Ouattara s’est félicité de l’état d’avancement de l’ensemble des travaux des infrastructures. «Au tout début de l’année 2024, notre pays va accueillir la coupe d’Afrique des nations. Cette CAN sera celle de l’hospitalité. Je me félicite de l’état d’avancement de l’ensemble des travaux des infrastructures qui seront tous achevés, livrés à bon date et conformes aux exigences les plus élevées de la CAF et de la FIFA », a-t-il déclaré. Mais voilà que le même jour, c'est-à-dire mardi, une folle rumeur est partie d’Alger, elle évoque une intention soudaine de la CAF de délocaliser sa compétition phare vers l’Algérie, il faut dire qu’à 8 mois du coup d’envoi de la compétition, c’est le moment habituel où la CAF commence les mouvements dans le but, soit de presser le pays organisateur ou de lui chercher un remplaçant, cela a été le cas l’an dernier lorsqu’une information publiée par le site du gouvernement ivoirien avait menacé le CHAN algérien, ce qui avait actionné la machine de l’organisation chez nous, poussant les autorités à mettre le paquet et achever les chantiers à temps.
Pression
Info ou intox ? Telle a été la question qui s’est posée ici en Algérie et plus tard un peu partout en Afrique, l’information a fait le tour du continent en un temps record, difficile cependant de la confirmer, mais les souvenirs du dernier saut de Veron Mosengo le SG de la CAF à Alger laissent planer le doute, d’autant plus qu’aucune information n’a filtré sur l’objet réel de sa visite, ni même du contenu de l’entrevue du secrétaire général avec le nouveau MJS Hammad. Il n’y a pas de fumée sans feu, c’est ce que le dicton dit, et ça s’adapte très bien avec ce cas, surtout qu’à la CAF on suit de loin ce qui se fait en Côte d’Ivoire, car sur les chantiers là-bas rien ne fonctionne comme prévu, les rapports sont alarmants, il y a bel et bien un retard, en dépit du discours rassurant de leur président, cela ne concerne pas forcément les stades, même si ces derniers ne sont pas encore tous livrés, à l’image des stades Félix- Houphouët-Boigny ( chantier en cours), le stade Amadou-Gon- Coulibaly de Korhogo (chantier en cours) et le stade Laurent-Pokou de San-Pedro ( chantier en cours), le premier cité serait même très en retard et cela suscite de grosses inquiétudes, les routes et autres hôtels dans les villes concernées ne sont pas prêts, et cela risque de durer et de prendre du temps, d’autant plus que dans quelques semaines le pays sera en pleine période des pluies, raison pour laquelle la CAN a été reportée à janvier, et dans une telle saison, ce genre de travaux risquent d’être freinés. En attendant une déclaration officielle d’un responsable de la CAF, l’information de la délocalisation reste une simple rumeur, en janvier dernier le président de la fedération ivoirienne ainsi que le président du COCAN ont accompagné une forte délégation en Algérie, pour s’imprégner de l’ambiance du CHAN et voir ce qui a été fait de bon, la CAF a exhorté les deux pays à travailler la main dans la main pour que la CAN en Côte d’Ivoire ait lieu dans de bonnes conditions.
S.M.A