Comme nous vous l’indiquions ici même dans ces colonnes, il y a 4 jours, l’Egypte n’a pas déposé son dossier de candidature pour l’organisation de la CAN 2027.
Après avoir émis le souhait d’être candidat, et d’organiser pour la 2e fois en moins de 10 ans la fête du football africain, et entrer en concurrence avec le dossier algérien, celui du trio Tanzanie-Ouganda et Kenya ainsi que celui du Botswana, finalement, les autorités égyptiennes ont préféré ne pas se mouiller, puisque la CAF n’a officiellement pas reçu leur dossier, et ce, à quelques heures du début des sorties d’inspection au niveau des pays candidats, prévues entre le 1er juin et le 15 juillet prochains. Le retrait des Egyptiens était prévu, des sources égyptiennes ont annoncé que le pays nord-africain n’entendait pas concurrencer l’Algérie, dans le cas où notre pays se présenterait à l’organisation, et une fois le dossier algérien déposé, cela s’est confirmé, cela veut dire que notre pays sera le seul représentant de la zone Afrique du Nord dans cette course de 2027, néanmoins, cela ne nous garantit rien, puisque des concurrents ont des atouts à faire valoir, à l’image du trio d’Afrique de l’Est qui a reçu l’appui du président Motsepe, le Sud-Africain rêve de voir la CAN transiter par cette région du continent, qui n’a pas organisé de CAN depuis les années 1970, certes les pays en question ne disposent pas de nouvelles infrastructures, mais ils croient dur comme fer en les sites retenus, qui vont connaître des opérations de rénovation. L’autre candidat qui constitue un réel danger n’est autre que le Sénégal, l’invité surprise a étonné plus d’un en se frayant un chemin parmi les candidats, et ce qui intrigue le plus c’est cette dérogation à laquelle il a eu droit, en arrachant le ok pour un dépôt de dossier hors délai, une attitude suspecte de la part de l’instance africaine, qui n’a pas été du goût des responsables du football algérien, lesquels ont commencé à douter de la présence d’une machination dont le but est de barrer la route, une nouvelle fois, à l’Algérie.
Enfin, l’autre dossier reçu n’est autre que celui du Botswana, lâché par la Namibie, le gouvernement botswanais a bien voulu tenter le diable, bien que certain de ne pas faire le poids devant les dossiers de ses concurrents.
- M. A.