Gestion des stades de la sélection : Sadi obtient les pleins pouvoirs

 

Les deux dernières visites du nouveau président de la FAF Walid Sadi aux stades de Baraki et d’Oran où il a pu inspecter les terrains et l’état du gazon ont interpellé plus d’un.

Le jeune président ne s’est pas arrêté là, puisque directement après la réception du témoin il a demandé à son prédécesseur de l’accompagner au CTN de Sidi Moussa, histoire de voir ce qu’il est devenu et de constater les dégâts immenses engendrés par la succession des présidents à la tête de l’instance fédérale ces dernières années. Ces sorties-là ont été programmées après l’audience accordée à Sadi par le président de la République, cet honneur dont il a bénéficié lui a donné une certaine liberté d’agir, notamment en ce qui concerne les infrastructures directement liées à sa structure, on parle notamment du CTN mais aussi et surtout du stade de Baraki, ce dernier est en pleine période de rénovation de son gazon, après un été qui aura été dur et, contrairement à ce que certains ont voulu nous faire penser, la chaleur n’était pas la seule raison de la dégradation de l’état du gazon. On aurait pu lui éviter cela et permettre à l’EN de Belmadi d’y programmer les rencontres qu’elle veut quand elle veut, et se rendre à Annaba ou à Constantine lorsqu’elle le désire et ne jamais penser à salir la réputation du pays en songeant à une préparation à Tabarka en Tunisie…

Les échos en provenance du cercle du nouveau président parlent d’une attitude un peu spéciale de ce dernier lorsqu’il a eu à visiter le stade d’Oran et celui de Baraki ; d’abord, à Oran, il a critiqué la gestion de l’infrastructure, pas seulement le gazon, que dire alors du stade Nelson-Mandela, un bijou qui a abrité la CAN U17 et avant cela le CHAN, mais qui a du mal à briller continuellement, à cause de la dégradation de sa pelouse et bientôt de tout ce qui l’entoure. Selon des proches de Sadi, ce dernier aurait fait comprendre aux agents de l’OCO, qui assurent l’intérim en attendant que ce stade soit géré définitivement par une partie qui le prendra en charge, qu’il sera tout le temps présent. «S’il le faut, je viendrai visiter ce stade chaque semaine», leur aurait-il fait comprendre, un message qui en dit long sur l’état d’abandon dans lequel le stade s’est retrouvé après la CAN U17. Certes, l’OCO essaye de rectifier le tir, mais à l’avenir il y aura quelqu’un qui suivra de près la prise en charge de l’enceinte, en attendant que les conditions d’accueil des rencontres dans ce stade s’améliorent, avec le projet d’extension du parking situé avant la route menant vers Laghouazi, une solution durable qui permettra aux supporters, enfin, de venir au stade dans leurs véhicules, stationner et emprunter une passerelle qui leur permettra de se rapprocher des portes-tourniquets, un projet qui s’était arrêté avant le CHAN et qui devrait être bientôt relancé pour redonner vie à ce stade ‘’grillé’’ par ses nombreuses imperfections, alors qu’il n’a pas encore bouclé la première année de sa mise en service. En résumé, Le stade de Baraki, celui d’Oran et peut-être d’autres enceintes où l’EN devra se produire sur demande du sélectionneur seront sous la surveillance de la FAF. Cela devrait mettre un terme au souci du gazon calciné chaque été, une grande nouveauté qui va mettre à l’aise l’EN et même nos clubs lors de leurs campagnes continentales à l’avenir.

S.M.A

 

 

 

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