Le Bureau fédéral a tenu sa réunion mardi soir, une réunion attendue car il y avait plusieurs dossiers qui attendaient des solutions, mais contre toute attente, le PV était pauvre en décisions.
Plus tôt dans la même journée pourtant, il y avait des informations qui fuitaient du lieu de la réunion au siège de la FAF, plusieurs pages facebook et sites d’informations ont rapporté des décisions relatives au nombre de licences qui seront autorisées dès la saison prochaine en Algérie. On sait que les clubs avaient sollicité Mohamed-Amine Mesloug en marge de la dernière AGO de la LFP, ces derniers avaient émis le souhait de disposer de 30 licences avec une extension de 5 autres licences en hiver, c’était une des requêtes que Mesloug devait présenter devant le BF, au même titre que celle qui concerne le nombre de joueurs étrangers à recruter. Les clubs de Ligue 1 Mobilis, qui n’arrivent même pas à subvenir aux besoins de leurs éléments locaux, ont émis le souhait de voir le nombre de licences pour les joueurs étrangers portées à 5, la demande était donc inscrite aussi sur la feuille de route de cette réunion, mais, finalement, ni la première ni la 2e n’ont été officialisées, au vu de l’absence de ce contenu sur le PV publié par le site de la FAF mardi en fin de journée, rendant cette réunion du BF presque inutile au vu de l’absence de décisions fortes. Selon des indiscrétions, la parution de certaines informations en cours de journée à propos de ces dossiers a poussé la FAF à mettre tout cela entre parenthèses, trouvant le moment inapproprié pour publier ce genre d’informations, le BF a choisi de s’accorder du temps, en attendant le prochain BF, qui se rapprochera de la fin de saison. Entre-temps, les consultations avec les différents acteurs vont se multiplier, car l’autorisation du recrutement de 5 étrangers, à titre d’exemple, donne vraiment à réfléchir. Les clubs de la Ligue 1 Mobilis qui n'arrive même pas à assurer les salaires de leurs joueurs essayent de provoquer ce changement qui ouvrira la voie à des dépenses énormes et souvent virtuelles, car nos clubs n’assumeront pas à l’avenir, ce qui met dans la gêne et le club et la FAF, appelée à chaque fois de recourir à des plans de sauvetage d’urgence pour préserver la compétition locale, les dettes ont failli coûter cher à plusieurs équipes cette année, et il a fallu toute une gymnastique pour permettre aux 16 teams de jouer, certains clubs sont incapables même de payer leurs joueurs locaux, mais ne résisteront pas à la tentation de s’aventurer avec la piste africaine notamment, les observateurs pensent que les 3 licences, autorisées actuellement, sont largement suffisantes, l’augmentation vers 5 licences ne devrait être permise que pour les clubs qui représenteront le pays aux compétitions internationales, d’autant plus que ces dernières sont souvent accompagnées par des sponsors ou des partenaires solides, capables de payer ces éléments. Une autorisation d’arrivée massive des étrangers ouvrirait aussi la voie à l’arrivée de joueurs de petit calibre, avec des capacités très en dessous du niveau des éléments locaux, une situation déjà vécue par le passé et risque de réapparaître, car nos clubs ont aussi réclamé l’allégement des critères précédemment arrêtés, ce qui représente un danger pour le niveau du championnat et un coup qui ferait mal au niveau du produit local, qui se retrouverait marginalisé. La FAF a donc reporté l’annonce de la décision à propos de cette demande, cela pourrait refaire surface le mois prochain dans le cadre de l’établissement des dispositions réglementaires du championnat de l’exercice prochain. Plus de 60% des clubs n’ont toujours pas de partenaire économique, cela devrait repousser le projet et le reporter aux années prochaines, histoire de mettre les atouts qu’il faut pour attirer puis mettre à l’aise les meilleurs étrangers dans notre championnat national.
S.M.A