Cherif El-Ouazzani : « Débuter par une victoire »

Publié le : 21 Août 2025

Tahar Cherif El-Ouazzani sera bel et bien l’entraîneur en chef de l’équipe du MC Oran à l’occasion de ce match face à l’ES Ben Aknoun. L’actuel directeur sportif ne devrait pas avoir la moindre peine pour composer le groupe devant affronter les Rouge et Noir de l’ESBA. 

Même s’il aura à ses côtés Mounir Lehbab, pour l'assister pendant l'intérim avant la nomination d'un nouvel entraîneur, ce dirigeant-technicien est tout indiqué pour composer le groupe concerné par cette confrontation même s’il ne l’affirme pas dans ce bref entretien réalisé hier au bout du fil…

 

« Trouver un entraineur après Ben Aknoun »

 «C’est vrai qu’on accuse un certain retard dans la préparation mais je pense qu’on a bien travaillé depuis la reprise. Aussi, avec les deux stages qu’on a dirigés jusqu’à l’arrivée de l’entraîneur Velud, on a fait ce qu’il fallait pour préparer les joueurs en vue de leur permettre d’avoir l’aptitude souhaitée. Aujourd’hui, avec le départ de Velud, il y a Mounir Lehbab qui connait bien le groupe et avec qui on va diriger le match contre Ben Aknoun. Je dois juste préciser qu’en ma qualité de directeur sportif, mon devoir est de veiller à ce que les choses aillent dans le bon sens pour le bien du Mouloudia. Il y a ce match qui arrive et qu’on doit bien préparer puis on pensera à trouver un entraîneur pour combler le départ de Velud.  Il y a une cellule de recrutement qui va se charger de trouver quelqu’un pour prendre le poste. On aura le temps après ce match», a-t-il indiqué avant de répondre à la question de donner son avis sur le match contre l’ESBA : «Il s’agit d’un match de début de saison, un match difficile bien évidemment. Un match pour lequel les joueurs se sentent prêts. Ils sont conscients qu’il va falloir se concentrer sur ce match malgré ce revirement dans le staff. Hamdoullah, ils ont montré leur professionnalisme. Ils ont pris conscience qu’il va falloir se montrer aptes à toute situation, ils sont conscients qu’il va falloir mouiller le maillot quelles que soient les circonstances. Ils savent qu’ils ont pour responsabilité de bien négocier ce match de Ben Aknoun par une victoire même si le public fera défaut. Franchement, c’est bien dommage de jouer sans la présence du douzième homme».

 

« Le projet ? Il faut un maximum de deux ans »

Et de poursuivre dans la foulée : «Pour revenir à ma mission, je tiens juste à affirmer que le projet ne peut pas se réaliser du jour au lendemain, il faut un maximum de deux ans. Il faut que tout le monde s’unisse pour la réussite du projet qui nécessite autant de sacrifices et autant d’efforts dans le travail comme ç’a été le cas lors des années 1980 quand le MCO a commencé par se construire juste après la saison 1983 quand l’équipe avait échappé à la relégation une année avant le début d’une belle épopée entamée avec des hommes dans tous les domaines. Il y a eu les Chaila, Mohamed Brahim, Allah yarhamhoum, dans l’administration, les Mecheri Abdallah, Hadj Bouhadji, qu’Allah ait son âme, Lekkak, le regretté Rouai et bien d’autres dans l’encadrement technique. Le travail a porté ses fruits dans les années 1980 jusqu’à l’an 2000».

 « Ramdane m’a appelé, on devrait toucher Ouabdi »

Avant de conclure, l’ancien milieu international a accepté de livrer quelques détails sur le recrutement et l’histoire des négociations avec les joueurs à libérer : «Pour le moment, je peux dire que la piste Ferrahi est quasiment écartée, il y a aussi Ramdane qui vient de m’appeler mais à qui j’ai demandé de voir avec son club d’abord. Sinon, on devrait toucher Ouabdi que je connais même s’il manque d’un temps de jeu sachant qu’il a été prêté à l’ESM. Pour les négociations avec les joueurs à libérer, on est en train de traiter leur dossier au fil des heures. Parce qu’il y a ce match, ce jeudi, qui nous pousse à reporter les discussions».   

L. M. A.