En grande difficulté depuis le début de saison, l’entraîneur en chef du CR Belouizdad, Sead Ramovic, fait désormais face à un sérieux défi, celui de reconstruire l’équipe et de la mener vers les sommets. La mission n’est pas aussi simple d’autant plus que le coach ne trouve pas de solutions à l’heure actuelle.
Le CRB n’a pas réussi à provoquer le déclic au cours de son match disputé avant-hier du côté d’Ouargla face au nouveau promu de Rouissat. Les Rouge et Blanc se sont contentés d’un nouveau match nul. Un résultat loin d’être une satisfaction pour un Chabab qui n’arrive toujours pas à décoller au cours de cette saison et qui enchaîne une 5e rencontre sans la moindre victoire et son 3e nul de suite. D’ailleurs, la pression augmente au fil des matchs sur le dos de l’entraîneur en chef de l’équipe, Sead Ramovic. Ce dernier a insisté sur le fait de rapidement se relancer : «On est frustrés par rapport à la situation actuelle mais je sais que mes joueurs se battent pour qu’on sorte de cette mauvaise passe», assurait le coach en conférence de presse. Le technicien belouizdadi fait face à un sérieux défi, celui de la reconstruction d’une équipe. A l’intersaison, il a libéré 10 joueurs et en a recruté autant et cela fait qu’il éprouve les pires difficultés à trouver des bases solides pour mettre sur pied une équipe de grande qualité qui peut performer et avoir de la régularité. Malheureusement, pour le moment, on en est encore loin à l’heure actuelle.
Les belles paroles, la réalité du terrain
On se souvient après le match face au MCEB, Sead Ramovic s’était exprimé et il avait été très clair : «Mon ambition est de jouer le titre de champion d’Algérie, la 2e place ne m’intéresse pas.» De belles paroles qui montrent que l’ambition est là et que le coach veut tout faire pour gagner des titres. Cependant la réalité du terrain est beaucoup plus complexe du moment que l’équipe n’arrive pas à gagner et peine à convaincre depuis le début de l’exercice. C’est là que la touche du coach est pour le moment absente puisqu’il est à court de solutions et n’arrive pas à trouver la bonne carburation ni cette cohésion qui doit permettre justement à son équipe de retrouver la voie des victoires et la confiance.
Il a fait le recrutement, on lui a donné les moyens
Il faut dire que la situation est compliquée actuellement. Le bilan comptable n’est pas bon, le contenu n’est pas bon et cela fait que le Chabab n’arrive toujours pas à décoller cette saison et n’a plus gagné depuis le tout premier match face au Paradou. Ramovic est à la peine et doit donc faire face à la situation. De plus, c’est lui qui s’est chargé de l’opération recrutement puisqu’aucune arrivée n’a officialisée sans son aval mais aussi et, surtout, les dirigeants lui ont donné tous les moyens nécessaires pour que l’équipe reparte de l’avant et puisse combattre comme il se doit pour gagner des titres. D’ailleurs, le coach n’a pas d’excuses puisqu’il s’est chargé de tout et a été associé à toutes les décisions concernant l’équipe, l’effectif et la préparation. Maintenant, c’est au coach de se concentrer sur le terrain et de tout mettre en œuvre pour essayer de remettre l’équipe sur les bons rails car la perte de points ne peut plus durer et le coach sait que sa position est désormais plus que jamais fragilisée. L’ancien entraîneur d’Young Africans va avoir du temps pour travailler avec ses joueurs, apporter les correctifs nécessaires par rapport aux nombreuses lacunes enregistrées et essayer de relancer une machine grippée et qui a du mal à démarrer cette saison.
I. Z.
