Pour son premier match de la saison en championnat, le Chabab de Belouizdad n’a pas apprécié le résultat nul (1-1) ramené de Béjaïa face au CA Bordj Bou-Arréridj.
Les Rouge et Blanc ont longtemps tenu la victoire avant de voir leurs espoirs s’effondrer dans les dernières minutes de la rencontre. Cependant, les hommes de l’entraîneur Abdelkader Amrani ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Il fallait maintenir la vigilance et surtout la concentration, notamment dans les dernières minutes, là où l’équipe adverse allait jeter toutes ses forces dans la bataille pour revenir à la marque. Finalement, le Chabab va certainement regretter les deux points perdus à la 85e minute, suite à un mauvais renvoi de Khoutir-Ziti, un ancien du CABBA, dans la surface de réparation. Une occasion qui n’a pas été ratée par l’attaquant Driouèche pour remettre les pendules à l’heure et sauver son équipe d’une défaite certaine. Pour cette rencontre, l’entraîneur Abdelkader Amrani a opéré quelques changements dans le onze de départ, surtout que l’enchaînement des matches en cette période l’oblige à faire tourner son effectif.
Ça joue, mais ça manque de réalisme
Néanmoins, il avait gardé l’ossature de l’équipe avec quelques modifications. Sans vraiment changer dans le système de jeu adopté, le coach belouizdadi avait placé Ziti à la place de Boulakhoua, Khali pour former la charnière centrale avec Bouchar en raison de la suspension de Keddad et l’Ivoirien N’Guessan, finalement qualifié, à la place de Djerrar au milieu de terrain. Continuant à évoluer avec aisance et toujours avec la dynamique des résultats positifs, le CR Belouizdad ne s’est pas posé de question dès l’entame du match. Au bout d’un quart d’heure de jeu, Hocine Selmi avait trouvé la faille après une excellente action collective menée par le duo Tabti-Sayoud. Il faut dire que les Belouizdadis étaient plus entreprenants durant la première demi-heure de jeu. Comme lors du précédent match face à l’AS Coton Tchad, le Chabab a manqué dans le dernier geste pour concrétiser les occasions en buts. L’équipe se créée des occasions, mais n’arrive pas à les concrétiser. Un problème que le coach doit régler lors des prochaines sorties.
Il y a eu tout du bon
Après l’ouverture du score, très tôt dans le match, la grosse erreur était de reculer d’un cran et d’attendre l’adversaire. Les Bordjiens n’ont pas trop attendu pour sortir de leur zone, à la recherche d’un but qui va remettre les pendules à l’heure. Certes la défense de l’équipe belouizdadie était bien en place et les joueurs tenaient bon défensivement, mais c’était trop à force de subir pendant plus d’une heure de jeu. Entre-temps, le Chabab tentait quelques incursions, histoire de donner le coup de grâce à l’adversaire et faire le break, mais c’était sans beaucoup de conviction car les joueurs voulaient simplement préserver leur avantage. Il y a aussi ce manque d’efficacité des attaquants, qui empêchait le CR Belouizdad de secouer les filets de l’équipe adverse. Après la pause, l’équipe bordjienne est rentrée avec des intentions de revenir au score. C’était prévisible car l’équipe adverse jouait son premier match de la saison à "domicile" même si la rencontre s’est déroulée à Béjaïa. Il fallait à tout prix éviter de perdre.
L’erreur fatale de Ziti
Les camarades de Si Mohamed Cédric se sont rués vers l’attaque et ont créé pas mal d’occasions, mais cela était sans compter sur un gardien de but belouizdadi, Gaya Merbah, bien en place et entouré, surtout, d’une défense qui réalisait, jusque-là, un sans-faute. Les changements du coach Amrani n’ont pas changé la physionomie du jeu. L’entrée de Bousseliou, Djerrar et Bechou à la place de Gasmi, N’guessan et Tabti n’ont pas résolu le manque d’efficacité. La sortie de Gasmi a même obligé l’équipe de jouer sans attaquant de pointe, comme cela se faisait la saison dernière. L’erreur de Ziti avait permis aux Bordjiens d’égaliser et de terminer le match sur ce score de parité (1-1), alors que tout le monde attendait de voir le Chabab repartir avec les trois points. Un résultat loin de satisfaire les Belouizdadis, qui doivent hisser leur niveau de jeu s’ils veulent réussir de meilleurs résultats à l’avenir.
- O.
