Le sort de l’attaquant burkinabè, Salifou Tapsoba, au CS Constantine est désormais scellé, du moins sur le plan sportif. Arrivé avec l’étiquette de renfort offensif la saison écoulée, l’attaquant n’a pas convaincu le nouvel entraîneur des Vert et Noir, Cviko.
Après l’avoir observé durant la préparation estivale, le technicien bosnien a tranché : Tapsoba ne dispose pas du profil et des qualités nécessaires pour s’imposer dans son schéma de jeu. Résultat, son nom figure sur la liste des joueurs à libérer avant le coup d’envoi de la saison. Mais si la décision sportive est claire, le dossier administratif s’annonce beaucoup plus compliqué. Encore sous contrat jusqu’en 2026, l’international burkinabè refuse de partir sans compensation totale. Il réclame l’intégralité de ses salaires restants, ce qui représenterait une somme conséquente pour les finances du club. Une demande jugée inacceptable par la direction, qui lui propose plutôt une indemnité équivalente à deux mois de salaire pour rompre à l’amiable. Les négociations sont à l’arrêt, chaque partie campant sur ses positions. Le joueur, sûr de ses droits contractuels, ne compte pas céder, tandis que les dirigeants, soucieux de maîtriser la masse salariale, refusent de plier. En attendant, Tapsoba continue de s’entraîner à l’écart du groupe, dans une situation inconfortable qui pourrait s’éterniser si aucun compromis n’est trouvé. Ce bras de fer illustre les difficultés rencontrées par de nombreux clubs pour dégraisser leur effectif, surtout lorsque les joueurs disposent de contrats de longue durée. Pour le CSC, il s’agit d’un dossier sensible, car chaque jour qui passe retarde les ajustements attendus sur le plan offensif, un secteur déjà pointé du doigt la saison passée.
K.H.