La direction du CS Constantine poursuit activement ses démarches pour renforcer l’effectif, conformément aux recommandations de l’entraîneur Rusmir Cviko. Ce dernier insiste depuis plusieurs semaines sur la nécessité de recruter des joueurs expérimentés capables d’apporter un équilibre à l’équipe sur les trois lignes.
Après un mercato estival jugé décevant par les supporters, le club tente de rattraper le temps perdu en explorant plusieurs pistes. Parmi elles, le nom de Farouk Chafaï, défenseur central expérimenté et international algérien, revient avec insistance. Âgé de 35 ans, il se trouve actuellement sans club. Ce statut lui permet de s’engager librement avec une nouvelle équipe avant le 12 septembre, conformément aux règlements de la FIFA concernant les joueurs libres. International A à sept reprises, Chafaï possède une expérience riche au sein de plusieurs clubs prestigieux, comme l’USM Alger, le MC Alger et Damac en Arabie Saoudite, ce qui fait de lui une cible de choix pour le CSC. Ses qualités défensives, son leadership et sa connaissance du haut niveau pourraient constituer un atout considérable pour une équipe constantinoise en quête de stabilité.
Un premier contact et une offre ferme
Selon nos informations, la direction du club, sous la houlette du président Wadie Lakhdari, a déjà pris contact avec l’agent du joueur. Un premier contrat aurait été proposé, comprenant un salaire mensuel de 450 millions de centimes, assorti de certains avantages matériels. Une offre sérieuse, mais qui ne semble pas correspondre totalement aux attentes de l’entourage du joueur. En effet, son agent aurait exprimé son insatisfaction quant au montant avancé, estimant qu’un joueur du calibre de son protégé mérite une rémunération plus élevée.
Le plafond salarial, un frein aux négociations
Du côté du CSC, la marge de manœuvre reste limitée. La société ENTP, propriétaire du club, a fixé un plafond salarial à 500 millions de centimes par mois. Cette politique budgétaire stricte vise à instaurer une gestion financière saine et durable, évitant les excès qui ont pu fragiliser d’autres clubs par le passé. Dans ce contexte, l’idée de revoir à la hausse l’offre initiale faite à Chafaï paraît peu probable. La direction constantinoise se retrouve donc face à un dilemme : accepter les conditions du joueur et franchir la limite imposée, ou rester ferme et risquer de voir le défenseur s’engager ailleurs. De son côté, Chafaï n’est pas pressé de trancher. Le défenseur dispose de plusieurs offres, en Algérie comme à l’étranger, et souhaite étudier toutes les propositions avant de se décider. Son profil expérimenté attire logiquement l’attention, et son choix final pourrait dépendre autant de l’aspect financier que du projet sportif présenté par les clubs intéressés. Pour le CSC, son arrivée éventuelle serait un renfort de poids, capable de combler certaines lacunes défensives constatées en ce début de saison. Néanmoins, rien n’est encore officiel. Les négociations se poursuivent et les prochains jours seront décisifs pour savoir si l’ancien international algérien rejoindra ou non les rangs des Sanafir.
F. Ch.
