JSK : la révolution Zinnbauer

Publié le : 6 Avril 2025

En moins de 3 mois seulement à la tête de l'équipe, l'entraîneur Zinnbauer a réussi à séduire presque tous les supporters. Totalement investi dans sa mission, il a totalement métamorphosé la JSK. 

Les joueurs se disent impressionnés par sa méthode et il faut rappeler que dès les premiers jours de son arrivée, son management du groupe a permis aux joueurs de croire en leurs qualités. Il est proche d'eux et moins rigide que son prédécesseur. Malgré le problème de langue, il communique beaucoup avec eux grâce à son adjoint. Il a de l'autorité puisqu'il avait affirmé à ses dirigeants dès le départ qu'il n'avait pas besoin de joueurs qui n'étaient pas investis dans l'équipe comme l'arrière gauche malien Youssouf Koné, libéré au dernier mercato hivernal. Il les défend en public, mais en aparté il leur dit ce qu'il a sur le cœur. D'ailleurs, il n'avait pas hésité à dire à un cadre de l'équipe qu'il ne veut plus le voir courir avec le ballon et depuis ce joueur dont on préfère taire le nom, privilégie le jeu collectif. L'équipe progresse d'un match à l'autre avec lui et même si les résultats plaident en sa faveur, il exige de ses joueurs de faire mieux afin de redorer à la JSK son blason d'antan 

 

"Produire du beau jeu et jouer vers l'avant"

Depuis l'arrivée de Zinnbauer, tout le monde a constaté que le jeu de la JSK s'est nettement amélioré par rapport à la phase retour. L'effectif n'a pas vraiment changé, mais le jeu de l'équipe si. D'après les échos qui nous sont parvenus, il insiste toujours sur le beau jeu et sur l'obligation de jouer vers l'avant. Il sait que le football est un spectacle et que les supporters notamment ceux qui se déplacent au stade doivent avoir pour leur argent. Il y a encore des lacunes dans l'équipe et que tout n'est pas rose car, il faut le reconnaître, que certains joueurs ne sont pas au top de leur forme. En attendant de renforcer encore son effectif au prochain mercato estival, il veut tirer le meilleur de ses joueurs actuels. Si lors de la phase aller, le jeu de l'équipe était décousu et que les supporters suivaient les matches sur les nerfs, ils se régalent en cette phase retour même s'il y a encore des choses à améliorer. 

 

"Pression positive et la perfection"

Malgré la qualité de l'effectif à sa disposition, l'entraîneur Zinnbauer cherche toujours la perfection. Il veut tirer le meilleur de ses joueurs en leur disant sans cesse qu'ils doivent s'améliorer et qu'ils doivent donner le meilleur d'eux-mêmes pour faire plaisir à leurs fans. Et pour y parvenir, il met sur eux une pression, or celle-ci est positive puisqu'il n'exige d'eux que de se corriger et d'améliorer leur rendement. A chaque séance de visionnage à laquelle il les soumet, il revient sur les erreurs qu'ils ont commises avant d'exiger d'eux de se corriger constamment. Sa méthode n'a pas tardé à porter ses fruits puisque des joueurs, méconnaissables lors de la phase aller, impressionnent en cette phase retour. Il a aussi écarté ceux qui n'ont pas donné satisfaction afin de donner la chance à ceux qui étaient rarement utilisés par son prédécesseur à l'image de Berkane. 

 

"Possession de ballon et contres rapides"

Si lors de la première manche du championnat, les Canaris jouaient n'importe comment usant de longues balles aériennes, l'entraîneur Zinnbauer leur a recommandé de jouer avec des passes courtes. Le jeu de l'équipe est devenu plus attrayant, ce qui a séduit plus d'un. Sa stratégie change d'un match à l'autre puisque parfois il privilégie la possession et parfois les contres rapides et cela en fonction bien sûr de l'adversaire. Le seul inconvénient est que les joueurs ne marquent un peu qu’en fin des matches même si face à l'USMK, l'attaquant Berkane a marqué le but de la victoire dans les arrêts de jeu du match.

 

"Département de visionnage compétent"

L'entraîneur Zinnbauer a entièrement raison de faire appel à l'analyste vidéo égyptien Mohamed Alaa. Le département de visionnage est dirigé par Samir Djouder, un ancien joueur de la JSK et l'Egyptien Mohamed Alaa ne travaille qu'avec l'équipe première. Il étudie le jeu de tous les adversaires et explique aussi aux joueurs les erreurs commises lors des séances de visionnage. Cela a beaucoup facilité la tâche au coach allemand qui met à chaque fois un système de jeu en fonction de son adversaire. Il a totalement étouffé l'équipe de l'USMK qui était pourtant dans l'obligation de gagner pour sortir de la zone rouge.

N. B.