L’agent d’Alexis Guendouz a rencontré les dirigeants du Mouloudia hier après-midi à Zéralda. Les discussions ont porté sur les modalités financières d’un éventuel engagement. Si le salaire n’est pas un obstacle, le dossier reste suspendu à la question des 400 000 euros versés par le joueur, pour récupérer sa libération.
La rencontre a bien eu lieu. Hier après-midi, le manager d’Alexis Guendouz s’est rendu au centre d’entraînement de Zéralda pour une première réunion formelle avec la direction du Mouloudia. Le portier algérien, officiellement libre après sa résiliation de contrat avec Persepolis, est l’une des priorités du mercato estival mouloudéen. Son nom figure en haut de la short-liste dressée par le coach Rhulani Mokwena, qui souhaite un gardien expérimenté, capable d’incarner un véritable numéro un dans les cages. Les échanges ont tourné autour des contours du futur contrat. D’un point de vue salarial, les deux parties sont proches d’un accord, puisqu’on apprend de notre source que le Mouloudia n’est pas opposé à la proposition d’un salaire de 600 millions de centimes par mois. Mais un autre volet a fait ralentir la machine. L’agent de Guendouz a informé les dirigeants que son joueur avait déboursé, de ses propres fonds, la somme de 400 000 euros pour obtenir sa lettre de libération de son club iranien. Cette dépense, selon lui, doit être prise en charge par son futur employeur. Un point qui n’avait pas été anticipé par les responsables du MCA. Face à cette exigence, ils ont préféré temporiser, demandant un temps de réflexion afin de consulter l’actionnaire majoritaire, la Sonatrach, avant de prendre position. Un deuxième round de discussions est déjà envisagé. L’agent a aussi glissé un argument stratégique. Cette même source nous a informé que le manager a expliqué qu’en cas de qualification de l’Algérie à la prochaine Coupe du monde, Guendouz aurait de fortes chances d’être sélectionné. Et chaque joueur convoqué rapporte environ 10 000 dollars par jour à son club, sur une période d’environ 25 jours, soit 250 000 dollars. De quoi amortir une bonne partie du coût du rachat. Le dossier est donc loin d’être refermé. Mokwena insiste sur un gardien de qualité. Guendouz veut signer. Reste à s’aligner. Le MCA avance, mais sans précipitation. Les dirigeants doivent trancher sur un point central celui de prendre en charge ou non les 400 000 euros déjà payés par Guendouz. Rien n’est bloqué, rien n’est signé. Une nouvelle réunion est attendue. Et dans ce dossier, chaque détail compte.
A.Z.
