MCO : Amrani cache ses cartes !

Publié le : 30 Mars 2025

Le premier enseignement à tirer des trois derniers matches amicaux joués par le Mouloudia d’Oran est le fait que le staff technique ne soit pas fixé sur un onze clair qui a l’allure de l’équipe type. 

Mis à part le match joué contre l’ASO Chlef où le coach a donné plus de temps de jeu à l’équipe entrante, Amrani a encore une fois fait tourner son effectif en donnant une mi-temps à chaque élément avec des équipes différentes. En essayant plusieurs variantes, Amrani donne l’impression de vouloir cacher ses cartes à la veille du match prévu ce vendredi face au Paradou Athletic Club. Malin sera en effet celui qui pourrait tabler sur le onze qui va fouler, vendredi après-midi, la pelouse très endommagée du stade Ahmed Zabana en prévision de cette 21e journée de championnat. Mis à part quelques postes où le coach n’aura pas trop le choix, personne même ceux qui suivent à la lettre l’équipe première n’arrive à comprendre ce que le coach est en train de préparer ces derniers temps.

 

Quel axe central pour l’équipe ?

Si dans les bois et sur les côtés, Amrani va devoir aligner Léonard Aggoun ainsi que Belharrane et Chaouch respectivement sur la droite et la gauche de la défense, on ne sait jusqu’à présent quelle sera la composante de l’axe central de l’équipe. Si les spécialistes nous disent que Ahmed Kerroum et Tarek Aggoun sont les mieux indiqués, ce duo n’a pas joué ensemble la moindre minute au cours de trois matches amicaux. Ablla considéré comme le maillon faible, continue d’ailleurs à commettre des bourdes et bénéficie du même temps de jeu que les autres joueurs de cette partie de terrain. Donc, les proches de l’équipe n’ont pas jusqu’à présent la moindre idée sur des deux éléments qui vont former l’axe central face au Paradou.

 

Benamara, le plus utilisé lors des matches amicaux

S’il y a un joueur qui a joué le plus grand nombre de minutes au cours des trois matches amicaux joués par le Mouloudia d’Oran durant cette période d’arrêt, c’est bel et bien le milieu de terrain Abdelhafid Benamra, qui a joué une mi-temps complète face à l’ESM avant de livrer deux matches complets, respectivement face à l’ASO Chlef et le Widad de Mostaganem. Si celui qui a récupéré en plus le brassard du capitaine est pratiquement sûr de pouvoir reprendre sa place de titulaire, on en sait moins sur celui qui va l’épauler dans cette partie du terrain. Dahar auteur d’une belle entrée en matière lors de la deuxième période face à la JS Kabylie est pressenti, lui aussi, pour être d’entrée face au Paradou. Reste maintenant à connaître l’identité du troisième joueur qui va occuper ce milieu de terrain au cas où Amrani reste sur le 4-3-3.    

 

Le coach évite la presse oranaise

Drôle de comportement de l’entraîneur Abdelkader Amrani, qui est en train d’éviter à tout prix la presse à Oran. C’est d’ailleurs l’impression qui se dégage depuis sa venue à la tête de l’encadrement technique du Mouloudia d’Oran. Pourtant, Amrani qui a tout fait pour revenir chez les Rouge et Blanc, après avoir quitté le CR Belouizdad, semblait très emballé par une nouvelle aventure avec le Mouloudia en raison de plusieurs avantages, dont ses bons rapports avec les journalistes, notamment les plus expérimentés de la ville. Or, le coach a décidé cette fois-ci de prendre sans préalable ses distances faisant même l’impasse sur les conférences de presse puisque généralement c’est son adjoint, Abdelatif Bouazza, qui a assuré les interventions aussi bien avant qu’après les matches. Présents lors de la conférence de presse après la rencontre face à la JS Kabylie, Amrani qu’on pensait pouvoir enfin interviewer, lui qui ne s’est pas adressé à la presse depuis l’élimination en Coupe d’Algérie face à l’USM Harrach, continue à faire des siennes. Avant-hier, censé dresser un bilan du stage de Mostaganem, le coach a encore une fois décliné la proposition du chargé de communication. Pis encore, le coach n’a pas quitté le vestiaire en raison de la présence des gens de la presse à côté. Il a attendu notre départ pour enfin rejoindre son véhicule et rentrer chez lui, ce qui a été qualifié de manque de respect par l’ensemble des journalistes présents avant-hier à Zabana.

A.L.