Au train où vont les choses, le Mouloudia d’Oran se dirige vers son maintien en Ligue 1 Mobilis. Se trouvant dans une situation moins compliquée que la saison passée, les Oranais peuvent assurer leur survie d’une manière mathématique avant la fin du championnat.
Cela pousse tout le monde à Oran à penser à la saison prochaine pour éviter les erreurs les précédentes intersaisons notamment celle de l’été passé catastrophiquement géré par la direction actuelle. Amrani qui est sur le point d’achever sa première mission semble avoir l’intention d’aller au bout de son contrat qui expire en 2026. Le premier responsable de l’encadrement technique des Rouge et Blanc n’est pas revenu au MCO pour assurer seulement un maintien qui est devenu à la portée de n’importe quel technicien, puisque le Mouloudia a joué le maintien durant les deux dernières décennies. Amrani est revenu au Mouloudia pour un meilleur projet. Après l’avoir quitté au terme de la saison 2021-2022 avec un goût d’inachevé, le technicien Tlemcenien en question veut prendre une revanche contre le sort. Estimant que le MCO a tout pour réussir avec la venue d’Hyproc et les infrastructures mises à la disposition de l’équipe, Amrani pense que l’équipe possède tous les moyens pour retrouver son lustre d’antan.
Renouer avec la compétition africaine
Après avoir félicité le CS Constantine pour sa qualification pour le dernier carré de la Coupe de la CAF dans son compte personnel sur les réseaux sociaux, Amrani s’est présenté au lendemain du match retour entre l’USMA et le CSC au stade Ahmed-Zabana pour en discuter avec certains responsables et proches du club avant le début de la séance. « Que manque-t-il au MCO pour faire comme le CSC et arriver à un stade avancé d’une compétition africaine ? » Se demande-t-il avant d’ajouter : « Je connais le CSC, c’est une bonne équipe qui a le mérite de miser sur la stabilité de son effectif. A Oran, le MCO ne manque de rien. Il a tous les moyens pour réussir et faire plaisir à ses fans. » Pour Amrani, l’équipe doit au moins renouer avec une compétition africaine pour sa première saison, c'est-à-dire le prochain exercice. Les réflexions du coach sont perçues comme un message clair et net. Il veut rester la saison prochaine.
Lapsus révélateur de Bouazza
Pour ceux qui savent lire entre les lignes, l’entraîneur-adjoint, Abdelatif Bouazza, pense que son équipe est en train de reprendre du poil de la bête en raison du travail colossal effectué par l’entraîneur en chef, Abdelkader Amrani. Bouazza qui est d’Oran et qui connaît bien les rouages du club et son entourage ne mâchait pas ses mots, puisqu’il a lancé quelques encablures plus tard un autre message codé lors de cette conférence de presse : « Amrani a déjà sauvé le CSC en 2017 avant de gagner le titre la saison qui a suivi », autrement dit, Bouazza veut faire comprendre à l’opinion sportive qu’il n’y a pas de raison pour que le premier responsable de l’encadrement technique de l’équipe n’arrive pas à rééditer ce même exploit avec les Hamraoua.
Il doit collaborer avec Meziane
S’il est reconduit à la tête du staff technique de l’équipe, Abdelkader Amrani réclamera carte blanche sur tout ce qui a relation avec le plan technique. C’est ainsi que la cohabitation avec le directeur sportif Mourad Meziane s'impose. Les deux personnes qui se voient rarement doivent rester plus de temps ensemble, voire établir un plan d’action pour la saison prochaine afin d’évoquer les départs et les arrivées pour ne pas commettre les erreurs du passé, notamment de la précédente intersaison. Il faut dire que c’est le rôle de la direction du club appelée à réunir dès maintenant les deux personnes en vue de tirer dans le même sens et d’arrêter les objectifs de l’été prochain.
A.L
