La signature a eu lieu à l'hôtel Mercure en présence de l'agent du joueur, d'Omar Ghrib, coordinateur de la section football, de Rafik Hadj Ahmed, dirigeant du club et plusieurs supporters du Mouloudia d'Alger. Lélo Blaise Mbélé a fourni toutes les pièces nécessaires à Atallah, secrétaire du club. On rappelle que le dernier délai des signatures a été prolongé au 23 de ce mois. En ce qui concerne les joueurs étrangers, c'est pour aujourd'hui à minuit à cause du TMS. Atallah a promis de régulariser la situation du joueur à temps.
Il a refusé de répondre à Kaci Saïd et à Omar Ghrib
Liewig : «Je n'ai pas de temps à perdre»
L'entraîneur français du Mouloudia d'Alger ne se dit pas trop surpris de voir son ex-adjoint le dénigrer dans la presse.
Rencontré à la fin de la séance d'entraînement de mardi soir, Patrick Liewig, l'air dégoûté, nous dira à propos des déclarations de Kaci Saïd : "Vous croyez que ce que dit ce monsieur va m'intéresser ? Ça ne me fait absolument rien. Kaci Saïd était là, aujourd'hui il n'y est plus, et la vie continue
" On a insisté auprès de lui pour nous dire un peu plus sur ce différent qu'il y avait entre lui et son adjoint et il dira : "Je n'avais aucun problème avec lui. C'est ce que je croyais en tous les cas. Il était comme tous les autres employés du club (Il montre du doigt le garde-matériel), celui-là est un adjoint, il dépose les plots et place les ateliers, il fait son travail convenablement, personne ne l'emmerde
Kaci Saïd voulait un traitement de faveur, il se voulait au- dessus de tous, je ne sais pourquoi
non, ça ne marche pas comme ça. "
«Oui, je l'ai rappelé à l'ordre plusieurs fois et alors ?»
On a parlé il y a quelques jours de la fois où Liewig avait remis à l'ordre Kaci Saïd. On a rappelé cet incident au coach français et ce dernier nous répondra : "Oui, et alors ! On était en train de travailler, lui il était en train de discuter avec des supporters, je lui ai demandé de se ressaisir, de venir bosser, comme tout le monde. Si lui discute et l'autre discute et l'autre discute
(Il montre du doigt les membres des staffs médical et logistique), il se passera quoi ? On ne travaillera pas ! On est là pour travailler ou discuter et blaguer ! Et puis, je lui ai demandé de se remettre au travail, où est le mal à ça ? Ce n'est pas de mes prérogatives de demander à mes adjoints de bien faire leur travail, de les corriger quand ils fautent
"
«Je refuse de nourrir les polémiques, je suis là pour travailler»
"Je ne lui répondrai pas. Ce qu'il a dit ne m'intéresse pas et je ne crois pas que ça intéresserait quelqu'un. Je n'aime pas les polémiques, encore moins les nourrir. Si je découvre que répondre à Kaci Saïd ou même à Omar Ghrib nous fera avancer, je le ferai, mais ce n'est pas le cas. Je préfère m'intéresser aux choses plus importantes et plus instructives." A la fin de note petite discussion, Patrick Liewig nous fera part de sa grande envie de rentrer chez lui revoir les siens. "Je vais profiter de l'Aïd pour partir chez moi, revoir les miens, ça me fera du bien ", dira Liewig.
A. B.
Il dément avoir quitté le stade en colère
Metref : «J'avais mal au ventre et j'ai eu l'autorisation du coach»
Hocine Metref n'a pas pris part au match de lundi dernier face à Rouïba, et pourtant, Liewig voulait le faire participer lors du dernier quart d'heure. La raison était toute simple.
Hocine Metref a ressenti des douleurs atroces au ventre en deuxième période. Il est allé voir l'entraîneur e chef Patrick Liewig et lui a fait part de son problème. Le Français l'a logiquement autorisé à quitter le stade précipitamment pour aller chez le premier pharmacien acheter des médicaments. "Hocine a eu mal au ventre, je l'ai autorisé à partir ", nous disait le coach en fin de match. Cette absence a été mal interprétée par certains supporters du Mouloudia qui n'ont pas compris pourquoi leur joueur avait quitté de cette façon le stade. Pour en avoir le cur net, on a appelé le joueur hier en milieu de journée et ce dernier, surpris, nous dira : "J'étais malade. J'ai ressenti des douleurs au ventre et il fallait absolument que je quitte le stade. Je suis allé voir le coach, qui s'est montré compréhensif et qui m'a autorisé à partir " et d'ajouter : "Je n'ai pas quitté le stade en colère et je ne vois absolument pas ce qui pouvait m'énerver ce jour-là. Au contraire, j'étais en très bonne humeur", nous a expliqué Hocine Metref. Par ailleurs et sur la progression de sa préparation, l'ex-joueur de la JSK, de l'USMA et de l'ESS nous dira : "Je suis un programme spécifique. Comme vous le savez, je n'ai pas commencé ma préparation à temps. J'ai donc du retard à rattraper. J'espère pouvoir le faire lors du stage de la Tunisie. "
A. B.